Un conseil exécutif a été réuni mercredi au siège du FCE sous la houlette du président par intérim, Ahmed Tibaoui, fin de lancer les préparatifs de l'assemblée générale élective fixée au 27 novembre prochain. Une réunion qui a d'ailleurs permis l'installation d'un comité adhoc de six membres : les trois plus âgés et les trois plus jeunes du FCE. Un comité qui aura d'ailleurs 30 jours pour recueillir et statuer sur les candidatures potentielles. Il faut noter dans ce sens que le règlement intérieur de l'organisation patronale stipule que tout candidat doit remplir un certain nombre de conditions, notamment justifier de la qualité de membre depuis 5 ans au minimum, être à jour de ses cotisations et recueillir les signatures d'un tiers des membres du FCE. Bien que plusieurs noms aient été annoncés par les médias comme étant ceux de candidats potentiels au poste de président de l'organisation patronale la plus importante du pays, néanmoins, il s'avère aujourd'hui qu'il est trop tôt pour se prononcer sur les candidatures potentielles. Si Hassan Khelifati a formellement démenti les rumeurs concernant sa candidature. Diverses sources estiment que les annonces lancées ça et là à propos de candidatures supposées, que ce soit pour le cas de Salah Abdessemed ou de Karim Cherif, risquent de ne pas être effectives, les concernés étant échaudés par la charge que pourrait représenter la présidence du FCE. Ces derniers se disent d'ailleurs bien trop pris par leurs affaires et leurs entreprises pour succéder à Réda Hamiani à la tête de l'organisation patronale. Des positions qui peuvent néanmoins changer, nous précise-t-on. La semaine qui s'ouvre aujourd'hui pourrait donc être décisive pour le FCE, car c'est dans les prochains jours que les candidats potentiels devraient se manifester. Nos sources affirment d'ailleurs que si le désintérêt pour le poste de président du FCE persiste, certains membres de l'organisation patronale devraient une nouvelle fois prendre l'initiative de pousser un patron vers la candidature. Ceux-ci évoquent d'ailleurs le cas d'Ali Haddad, connu pour ses réseaux et les soutiens dont il bénéficie, notamment en haut lieu. Bien que celui-ci ait décliné les propositions du FCE à ce sujet une première fois, les «anciens du FCE», pourraient une nouvelle fois le solliciter, nous explique-t-on. Ces derniers s'appuieraient sur l'argument selon lequel l'organisation patronale aurait besoin «d'un patron poids lourd, ayant une influence certaine» pour jouer un rôle similaire à son corollaire en France, à savoir le Medef. Il est vrai que, pour l'heure, Ali Haddad rejette l'idée de se porter candidat à la présidence de FCE car n'ayant pas le temps, explique-t-il, de gérer le FCE en plus de ses affaires, mais surtout souhaitant travaillant dans la discrétion. En tout état de cause, l'assemblée générale devra trancher le 27 novembre via un vote à bulletins secrets au cas où plusieurs candidats se manifesteraient. Dans le cas où elle devrait élire un candidat unique, l'AG s'acheminerait vers un plébiscite à main levée d'un patron des patrons pour un mandat de deux années.