Si ces investissements se concrétisent et vaincront les lourdeurs bureaucratiques, ils vont créer 25.274 postes d'emplois directs. Parmi ce lot d'investisseurs, quelques rares entreprises sont déjà en service. Ce qui est surprenant pour notre interlocuteur, c'est l'absence de projets de promotion immobilière au niveau de la partie Ouest de la wilaya. « Ces logements promotionnels sont concentrés au niveau des centres urbains nous dira le directeur, le Calpiref octroie des concessions, donc le logement promotionnel reste redevable du coût du terrain, ces projets de logements promotionnels ne sont plus concernés par le Calpiref selon la loi de finance 2015 enchaine-t-il, mais ces projets de promotion immobilière avaient été accordés par le Calpiref avant le mois de décembre 2014 », ajoute-t-il. Le secteur de l'agro-alimentaire est concerné par 43 projets. Une soixantaine de projets sont intéressés par le secteur du tourisme et des loisirs. Celui de la santé a attiré pour le moment 45 projets. Selon le responsable de l'ANDI, 21 investisseurs avaient bénéficié du terrain et avaient déposé leur permis de construire. Enfin 03 cliniques privées avaient déposé la déclaration d'investissement. En outre, selon le directeur de l'industrie de wilaya, le Calpiref a accordé 06 dossiers pour le secteur du sport et de la culture. Le chapitre des services s'articule autour des stations services et des relais. Sur un total de 16 projets, le Calpiref de Tipasa a accordé 06 dossiers pour la réalisation de 06 stations services le long de la voie express allant de Douaouda et Cherchell. Les autres prétendants pour ce type d'investissement doivent patienter jusqu'à la réalisation de la voie express allant de Cherchell jusqu'à Ténès. Selon notre interlocuteur, au niveau des communes rurales déshéritées, telles que Beni-Mileuk, Sidi Sémiane ou Aghbal, si des jeunes sont intéressés par ces projets de stations de service, ils peuvent déposer leurs dossiers pour concrétiser leurs investissements le long des axes routiers de ces territoires ruraux, y compris pour les investisseurs étrangers dans le cadre du 49/51. La wilaya de Tipasa fait face à un déficit criard en matière de foncier. La ZAC de Sidi Amar enregistre déjà l'installation d'une usine de Chips.Des investisseurs qui avaient été informés que leurs dossiers avaient été accordés par le Calpiref, attendent toujours la concession d'une parcelle de terrain, pour enfin commencer à voire leurs projets voire le jour.