Vendredi prochain, 11 janvier, les Algériens célébreront Yennayer, le Nouvel An amazigh. Dans ce cadre, la direction de la culture d'Oran, en collaboration avec l'association culturelle de préservation du patrimoine linguistique et culturel amazigh, Numidia, les directions de la jeunesse et des sports et du tourisme et la commune d'Oran, a élaboré un programme riche en festivités populaires et en animation. Il faut savoir que Yennayer a été érigé, depuis l'année dernière, en fête nationale officielle algérienne. Aussi, le programme des festivités à Oran, qui s'étalera du 7 au 12 janvier, prendra effet à partir d'aujourd'hui (lundi) au niveau du Musée des arts modernes d'Oran (MAMO). «Il s'agit de l'organisation de la deuxième édition de la semaine culturelle amazighe», a indiqué le directeur de la culture. Pour mettre en exergue le patrimoine matériel et immatériel amazigh, des manuscrits, des sculptures, des tableaux d'art, des livres et des instruments de musique seront exposés au MAMO pendant la manifestation. Le folklore et la musique amazighs seront aussi au rendez-vous, avec notamment la troupe «Atbalen». Par ailleurs, signalons que nombre d'Oranais seront au rendez-vous le lendemain (mardi) avec le carnaval «Ayred» qui se tient à Beni Snouss. Le programme comporte également des conférences littéraires abordant, entre autres, la littérature amazighe entre l'oral et l'écrit, la projection d'un long métrage Machahou, du réalisateur Belkacem Hadjadj, et enfin la présentation d'un livre, Des igliden aux sultans, de l'auteur Youns Adli. La présentation sera suivie d'une vente-dédicace. Signalons aussi qu'en marge de ces rendez-vous, se tiendra la présentation du projet de l'utilisation des technologies modernes pour la préservation du patrimoine amazigh et sa promotion. Au niveau de la médiathèque, il est prévu plusieurs ateliers sur le dictionnaire numérique et sur le journal électronique amazigh, mais aussi, il sera question du 4e art, avec un zoom sur le théâtre amazigh. Enfin, d'autres activités seront organisées au Théâtre régional Abdelkader Alloula d'Oran, ainsi qu'à l'Ecole supérieure polytechnique Maurice Audin et dans quelques cités universitaires.