Attalah Moulati, a effectué, dimanche dernier, une visite de travail et d'inspection dans la commune de Bordj Omar Driss, à 700 km au nord d'Illizi. Ses réactions étaient entre surprise, satisfaction et réflexion. Son déplacement l'a conduit en premier lieu au siège de l'état civil pour s'enquérir de la qualité des prestations fournies aux usagers de ce service. Avant de se rendre sur les chantiers de réalisation des deux nouveaux CEM situés à la cité Lahouanit, en plein centre-ville, et à Zaouiet Sidi Moussa, ainsi que le chantier de réalisation d'un groupement scolaire à la cité Lahdeb où il a eu à discuter des différentes raisons qui ont causé le retard accusé dans l'achèvement des projets notamment celui du CEM de Zaouiet Sidi Moussa, il a ordonné les entreprises à multiplier les efforts et à accélérer la cadence des travaux. Projets prometteurs Ensuite, la délégation s'est rendue à la polyclinique de la ville pour inspecter le nouveau centre d'hémodialyse. Là, le sénateur d'Illizi, Abbs Bouamama, n'a pas caché son mécontentement pour le retard enregistré dans la réception de ce service «surtout lorsqu'on sait que les insuffisants rénaux de la région sont contraints de s'installer au chef-lieu de la wilaya ou à Ouargla pour faire leurs séances d'hémodialyse». Un délai de quinze jours a été accordé par le wali aux services concernés pour finaliser les travaux d'aménagement et la mise en service des équipements. Par la suite, le chef de l'exécutif de wilaya s'est dirigé alors vers le chantier de construction d'un hôpital d'une capacité de 60 lits où il a eu une explication détaillée sur ce projet accordé à cette commune au titre du Programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC), un projet qui permettra aux patients, une fois achevé, de se soigner à proximité et à moindre coût. Visite pédestre, bain de foule C'était une surprise totale pour les jeunes, Attalah Moulati s'entretenant avec les jeunes dans les quartiers d'El Khardja, Zaouiet Sidi Moussa et à la cité Tabeg, en plein centre-ville. Le wali ne s'est pas limité seulement à visiter mais de poser des questions à droite et à gauche pour s'enquérir des préoccupations des habitants. «Il n'y a rien, monsieur le wali. Même le réseau d'eau potable alimentant nos foyers est contaminé par des infiltrations des eaux usées. Ni aménagement urbain ni un éclairage public. Nous somme les oubliés…», se lamente un habitant de la cité Tabeg. Dans ce contexte, le wali a donné des instructions aux responsables locaux pour redoubler d'efforts afin d'accélérer le processus de développement, notamment en matière de projets d'amélioration du cadre de vie des citoyens et la prise en charge de leurs doléances prioritaires, principalement celles liées à l'hygiène, à la voirie et à l'assainissement. «L'implication du citoyen est indispensable pour redresser cette situation et mettre sur les rails l'ensemble des secteurs», a-t-il affirmé, dans son allocution inaugurale d'une rencontre avec la société civile. Concernant les interventions des citoyens, ce sont les mêmes préoccupations qui sont évoquées par tous, à savoir l'habitat, l'eau, les pistes, l'aménagement urbain, les infrastructures pour jeunes, l'aménagement des pistes des sites touristiques, etc.