En effet, avec ses trois barrages, et pas des moindres, à l'image de Gargar et Essaada, Relizane, qui recèle un stock de pas moins de 400 millions de m3 d'eau, est loin d'être à la place qui lui sied en matière d'agriculture, alors qu'elle fut le grenier à blé et la terre des artichauts. En dépit de l'important projet de pose de canaux d'irrigation à partir du barrage Essaada dans la commune de Sidi M'hamed (dans les années 80), réseau non encore utilisé, le périmètre irrigué ne dépasse pas les 17 000 hectares (la Mina et le bas Cheliff) alors que, selon les avertis, l'on peut facilement faire plus de 30 000 hectares. Le ministre des Ressources hydriques, récemment à Relizane pour une visite de travail, a inspecté certains chantiers, comme la station de pompage des eaux dessalées à Sidi Saâda, les stations d'épuration des eaux usées à Relizane et Mazouna. Toutes ces réalisations devront en principe renforcer la quantité des eaux destinées à l'irrigation et, par ricochet, insérer de nouvelles superficies dans le périmètre irrigable. Seulement une grande partie du réseau d'irrigation (projet des années 80) est endommagée.