Outre la non-réception de certaines structures scolaires, il est fait état d'un déficit important en personnel dans plusieurs établissements et l'indisponibilité de certains titres de livres comme ceux de tamazight pour le collège. Sur un autre plan, le bureau de wilaya du Satef dénonce le «manque d'initiative» du directeur de l'éducation quant à une concertation avec les partenaires sociaux pourtant prônée par la tutelle. «Même nos déclarations écrites sont désormais interdites d'affichage sur les murs de la direction de l'éducation», dira le responsable syndical. Autres griefs, la mise en veilleuse de la gestion du dossier des logements de fonction appartenant à l'éducation, non-régularisation de la situation administrative des enseignants «oubliés» dans les promotions en 2015 dans le cadre d'une circulaire. Pour le Satef, «la première place obtenue par la wilaya de Tizi Ouzou dans les différents examens scolaires officiels ne saurait être l'arbre qui cache la forêt car la réalité du terrain est amère». Et d'ajouter : «La situation n'est guère reluisante. Le stress et le découragement prédominent chez nos travailleurs. Un sondage effectué par le syndicat auprès des fonctionnaires de l'éducation de la wilaya de Tizi Ouzou montre clairement que les difficultés multiples dans lesquelles baigne l'école constituent l'une des causes de la volonté de centaines de nos collègues de partir à la retraite avant l'heure.»