Le ministre britannique des Finances Philip Hammond devrait également annoncer, lors de la présentation de son budget, des changements de réglementation permettant à l'industrie automobile sans chauffeur, qui devrait représenter 28 milliards de livres d'ici 2035, de faire circuler ces nouveaux véhicules, selon des extraits du projet de budget diffusé par ses services. Le gouvernement prévoit 160 millions de livres pour déployer la 5G, technologie considérée comme nécessaire pour développer la voiture sans chauffeur, et un budget de 75 millions de livres (84 millions d'euros) pour financer le développement de l'intelligence artificielle. Le ministre devrait aussi annoncer un fonds de 400 millions de livres (448 M EUR) destiné aux entreprises voulant installer les points de recharge des véhicules électriques dans le pays. Des aides sont également prévues pour les particuliers désireux d'acquérir une voiture électrique. Si le budget est résolument tourné vers les nouvelles technologies, le ministre conservateur, sous pression après des différends apparus au sein même du gouvernement concernant le Brexit, est aussi très attendu sur le volet social de son budget, particulièrement critiqué quant à l'aide au logement sur fond de drame de l'incendie de la Tour Grenfell qui a fait 71 morts. Pneumatique : Michelin prolonge son contrat avec le WEC et les 24 Heures du Mans. Le manufacturier de pneumatiques français Michelin a annoncé, samedi dernier dans un communiqué, avoir signé un nouveau contrat de fournisseur pour au moins trois saisons, de 2018 à 2021, avec l'Automobile Club de l'Ouest (ACO), organisateur des 24 Heures du Mans, et le Championnat du monde d'endurance (WEC). Michelin continuera donc de fournir des pneumatiques au Mans et au WEC en concurrence avec le manufacturier Dunlop. «Les 24 Heures du Mans demeurent l'épreuve sur circuit la plus exigeante du monde et le WEC est actuellement dans une phase de transformation que nous souhaitons accompagner», a expliqué Pascal Couasnon, directeur de Michelin Motorsport, cité dans le communiqué. Le manufacturier de Clermont-Ferrand, partenaire du Championnat du monde depuis sa résurgence en 2012, a choisi de rester malgré le retrait successif d'Audi l'an passé et de Porsche à l'issue des Six Heures de Bahreïn disputées ce week-end, laissant Toyota comme seul constructeur dans la catégorie reine, le LMP1, dont Michelin est le fournisseur exclusif. «Nous croyons à la pertinence de l'endurance comme vecteur d'innovation», souligne Pascal Couasnon. Michelin a signé en septembre un contrat de fourniture exclusif de ses gommes avec le championnat d'endurance nord-américain IMSA à partir de 2019, remplaçant ainsi l'Allemand Continental dans les catégories Prototype et GT Daytona. Le groupe n'exclut pas officiellement un retour à compter de 2020 en Formule 1, quittée fin 2006 et entièrement équipée actuellement par l'Italien Pirelli, mais le prolongement de cet engagement avec le WEC le rend très hypothétique.