Au classement, Arsenal (6e avec 39 pts) est désormais à cinq longueurs du dernier strapontin pour la C1, occupé pour le moment par un Liverpool en pleine forme (4e avec 44 pts). Les Blues restent eux 3es (46 pts), sous la menace des Reds. L'équipe d'Antonio Conte n'a donc pas confirmé son regain de forme. Portés par la solidité défensive retrouvée qui avait fait d'eux les champions la saison passée, les Blues ont cru tenir le match avant de craquer. Arsène Wenger, lui, pourra regretter un nouveau penalty contestable et la maladresse de son trident offensif Sanchez-Lacazette-Özil. Entre le flou sur l'avenir du Chilien et de l'Allemand et la méforme du Français, les Gunners sont restés trop discrets. Lacazette n'a en effet plus marqué lors de ses sept derniers matches de championnat. Une panne au mauvais moment, puisque Giroud est blessé jusqu'à mi-janvier. L'ancien Lyonnais n'a encore pas su convertir les bons ballons au point de penalty (24) ou dans un angle fermé (55). Sanchez non plus n'a pas trouvé la mire, envoyant un pointu dévié par Courtois… pour finalement frapper les deux poteaux, sans que le ballon franchisse complètement la ligne (17). L'homme en forme Wilshere a lui trouvé le bon côté du montant en seconde période pour donner l'avantage aux siens (63'). Nerfs Sauf que, fébriles défensivement en raison des absences de Kolasinac, Monreal et Koscielny, les Gunners ont fini par céder sur un penalty qui sera sans doute discuté pour une faute de Bellerin sur Hazard quelques instants après l'ouverture du score. Hazard n'a pas tremblé, effaçant un peu les ratés de Morata et des Blues (1-1, 67'). L'attaquant espagnol a en effet frôlé le ridicule à la 15' en se présentant seul devant Cech, mais en envoyant le ballon bien loin de la cage. Heureusement pour Chambers, qui, lui, avait été ridicule en laissant filer Morata après avoir mal apprécié une longue ouverture… Hazard a ensuite fait le spectacle, offrant un bon ballon à Fabregas d'une petite talonnade ou en prenant la défense de vitesse en seconde période, mais cela n'a jamais fonctionné… jusqu'au penalty. Alonso a ensuite puni des Gunners trop fébriles en reprenant victorieusement un centre de Zappacosta (83') pour lancer une fin de match folle. Au terme d'un long siège, Bellerin a cependant réussi à égaliser (90+2), puis sur le coup d'envoi ou presque, Zappacosta a trouvé la barre d'un Cech battu. Il était temps que ça se termine pour les supporters d'Arsenal au bord de la crise de nerfs…