La décision sera prise en marge du congrès de la CAF qui aura lieu le 2 février prochain au Maroc. Selon la même source, «les responsables de la CAF n'ont pas apprécié les propos tenus par le président de la FAF au Maroc la veille de l'ouverture du Championnat d'Afrique des nations (CHAN). Sa suspension est d'actualité», conclut notre interlocuteur. Que risque le président de la FAF ? La réponse est contenue dans l'article 52 des statuts de la CAF, chapitre mesures disciplinaires, qui précise dans son alinéa 1 : «En cas de violation des statuts et règlements de la CAF et des décisions des organismes compétents, ou en cas de conduite antisportive ou indécente, les associations nationales, les clubs, les officiels et les joueurs encourent des sanctions disciplinaires, conformément aux dispositions des présents statuts, du code disciplinaire de la CAF et du code d'éthique de la CAF.» Alinéa 2, les mesures disciplinaires pouvant être prononcées par la CAF sont contre les personnes physiques et morales : a) mise en garde ; b) blâme ; c) amende ; d) restitution de prix ; e) suspension. Contre les personnes physiques : a) avertissement ; b) expulsion ; c) suspension de matchs ; d) interdiction de vestiaires et/ou de banc de réserve ; e) interdiction de stade ; f) interdiction d'exercer toute activité relative au football. Si la CAF prononce une sanction à l'encontre du président de la FAF, cela ne ferait qu'envenimer un peu plus les relations tendues entre les deux instances depuis l'affaire du rejet de la candidature de Bachir Ould Zmirli à l'élection au comité exécutif de la CAF. La Fédération a tout intérêt à éviter un bras de fer avec la Confédération.