Après trois mois à la tête du bureau provisoire du CBM, Hiour a finalement préféré la légitimité des urnes pour accomplir au mieux sa tâche qui consiste, ni plus ni moins, à sauver son club de la relégation. « Ce n'est pas mission impossible. Tout plaide en notre faveur. Au mois de novembre, nous n'avions que six points à notre actif, depuis ma venue et le retour de Merzekane à la barre technique, on a engrangé 18 points lors de la phase retour. Je tiens à rendre hommage à tous les joueurs qui se battent toujours, bien qu'ils ne sont pas payés jusqu'à maintenant. » Pour le moment, et même si le spectre de la relégation plane toujours sur le CBM, la tension qui entoure généralement un club menacé est absente à Mila. « Il n'y a pas chez nous d'opposition. Tout le monde a compris que la survie du club est l'affaire de tous. La preuve lors des élections j'étais le seul candidat, et je sais que le travail qui m'attend est très dur. Mais avec l'aide des amoureux du CBM, je pense que notre club ne rétrogradera pas », ajoutera Ahmed Hiour. Avec sept reléguables pour l'instant, et avec un écart réduit entre ces clubs, il est vrai que le maintien reste dans les cordes du CBM, surtout en présence des pompiers maison que sont Hiour et Merzekane, et que le club réceptionnera très prochainement le stade réplique, ce qui ne sera pas un atout mineur dans l'échiquier du club milevien.