Suite à la parution dans notre édition du mardi 1er juin 2010 de l'article intitulé : « Les licenciés en LMD anglais en colère », Mme Maouche, chef du département d'anglais/interprétariat, à l'université de Béjaïa, tient à apporter les réponses suivantes « Avant tout, la promotion dont vous parlez est la 2è et non pas la première comme vous l'avez écrit puisque la première promotion Master, issue du système LMD, est sortie l'année précédente (2008-2009). Pour les spécialités « promises » par l'administration, les deux masters habilités au département d'anglais sont bel et bien : un Master Didactique ouvert en 2007-2008 et un Master en Littérature et Civilisation anglo-saxonne en 2009-2010. Je tiens à souligner que le département n'a à aucun moment remis de fiches de vœux aux étudiants en fin de licence pour choix et passage en Master I. Ce Master I est un tronc commun, comme souligné par les cahiers de charge. Par contre, il est vrai que les étudiants sont orientés selon leur choix en fin de 2èannée LMD vers la troisième année (Licence). Le système LMD a pour principe de base la mobilité entre les universités nationales et étrangères ; surtout françaises. Si un étudiant choisi (en licence), « l'anglais des affaires » ou l'option « langue appliquée », il pourra s'inscrire en master dans d'autres universités et suivre des cursus (master) correspondants à sa formation initiale. Il est important de signaler qu'il n'a jamais été question de « caser » nos étudiants ni de « supprimer » des spécialités comme cela est rapporté dans votre article. Nos étudiants choisissent par eux-mêmes les filières qui répondent plus à leurs besoins immédiats et futurs ; sinon il y a « gel » de spécialités pour plus de renforcement et ajustement des contenus. Si le département n'a ouvert que deux masters, c'est par souci d'offrir une formation de qualité car il ne suffit pas d'ouvrir des formations dans de différentes spécialités, encore faut il trouver des encadreurs pouvant assurer des enseignements de qualité. A propos de la « grève », il ne s'agissait pas de grève mais d'un mouvement d'inquiétude de quelques étudiants qui avaient entendu dire que seuls les étudiants issus de l'option didactique en licence auraient accès au master. Le doyen et moi-même avons proposé à ces étudiants des séminaires dans des modules programmés en master didactique, afin de les préparer à des études en didactique. »