Université de M'sila : mise en œuvre d'un espace numérique de travail L'université de M'Sila vient de créer un environnement numérique moderne et performant au profit de ses enseignants et doctorants. Muni d'un identifiant et d'un mot de passe, chaque utilisateur a la garantie d'accéder à de l'information personnalisée, à l'ensemble de services pédagogiques, administratifs et financiers et à l'assurance de la sécurité de ses données. Cet espace numérique de travail (ENT), ou bureau virtuel, est une plateforme de travail collaboratif réalisée dans le cadre des TIC par la Direction du Numérique de l'université. Il s'ajoute à d'autres plateformes déjà existantes au sein de l'établissement (MOODLE, MOOC, CRAFE, …) dans le cadre de la numérisation de ses activités diverses. Selon M. Heraguemi, l'objectif de l'ENT est de permettre à ses usagers de s'inscrire en ligne à des activités proposées par l'établissement, de s'inscrire à des listes diverses, de participer à des espaces communautaires et de les intégrer à l'environnement de l'établissement. Cette plateforme nouvelle, moderne, pratique et unique dans les universités algériennes met en place différents outils et services numériques (emploi du temps, demandes de stage, de fiches de paye, d'attestations de travail, de fiches ATS, informations ciblées, actualités de l'université...etc.), selon les demandes et exigences de l'établissement et des enseignants de l'université de MSila, a indiqué, pour sa part, le vice-recteur des relations extérieures, Hachemi Ben Oudah. Les enseignants et doctorants peuvent accéder à cet espace personnalisé à n'importe quel moment, depuis n'importe quel ordinateur ou smartphone connecté à Internet, à l'intérieur ou à l'extérieur de l'université, a-t-il ajouté. L'université de M'Sila poursuit ainsi sa politique de développement des usages du numérique, afin d'offrir à ses enseignants et étudiants différents outils améliorant leur confort de travail et d'études. L'ENT est un nouveau autre outil pour accomplir l'ambition projet de l'université de M'sila du zéro papier. R.S.E Université d'Oum El Bouaghi : le pôle technologique souffre de maintes insuffisances Accueillant les étudiants depuis la rentrée 2012/2013, le pôle des sciences technologiques d'Aïn Beida n'est pas encore officiellement inauguré, exception faite du pavillon administratif et de la bibliothèque. Ce pôle qui dépend de l'université Larbi Ben M'Hidi n'en est pas à un déboire près, puisqu'il souffre de maintes insuffisances. Lors de la visite d'inspection du wali sur le degré d'avancement des travaux des 20 laboratoires de recherche, tout un chacun a pu se rendre compte de l'état de cette faculté des sciences technologiques. Pendant les jours pluvieux, les infiltrations d'eau empêchent les étudiants de suivre sereinement les cours. L'étanchéité des blocs pédagogiques est dans un état tel que les infiltrations et autres suintements des murs risquent, à la longue, de causer des dégradations irréversibles. En outre, les espaces alentour sont envahis par les herbes sauvages, ce qui offre aux lieux un aspect hideux et repoussant. Selon le doyen du pôle, l'aménagement et l'entretien des espaces verts sont à la charge de l'entreprise réalisatrice desdits lieux de détente. Aussi, il n'est pas du ressort des agents de la faculté de s'en occuper pour le moment. Ce même responsable nous apprend encore que la bâche à eau du centre alimente aussi la cité universitaire filles située à proximité et dans l'enceinte de la faculté. L'aménagement d'une bâche à eau propre à cette cité de 250 lits n'est pas achevé. Il en est de même pour la salle de sports qui, semble, elle, oubliée au fond de la faculté. Pourquoi tarde-t-on à la mettre au service des étudiants comme c'est le cas pour la bibliothèque, étant donné qu'elle constitue un moyen supplémentaire d'évasion et de distraction ? Plus d'une dizaine d'hectares restent en jachère. On nous dit que ces espaces sont réservés pour une future extension du pôle. Comme nous l'avions annoncé dans un précédent article, le pôle est conçu pour 3000 postes pédagogiques, mais comme il reste à réceptionner les 20 laboratoires et à réaliser quatre autres amphithéâtres, il n'en accueille que 1200 étudiants répartis entre plusieurs filières, comme l'électrotechnique et la mécanique. L. Baâziz