Les joueurs de la JS Kabylie ont mis à exécution leur menace de grève, hier matin, pour réclamer la régularisation de leur situation financière. Les camardes de Rezki Hamroune ont quitté le stade du 1er Novembre, boudant la séance d'entraînement prévue dans la matinée pour préparer leur prochain match de demain mardi (15h) contre la formation de Relizane pour le compte de la mise à jour du calendrier du championnat national. La direction du club, à leur tête Chérif Mellal qui a rencontré les joueurs dans le vestiaire avant l'entraînement, n'a pas pu désamorcer la situation en dépit des assurances du président quant à la régularisation des mois impayés. En passant à l'action, les joueurs de l'entraîneur Denis Lavagne voulaient extérioriser leur colère qui couvait depuis plusieurs semaines déjà, voire des mois pour certains cas, selon nos informations. Une source au fait de ce dossier a indiqué que les joueurs grévistes s'étaient entendus avec leur président Chérif Mellal pour leur octroyer deux salaires, après le match de la phase des poules de la Coupe de la CAF disputé à Lusaka (Zambie) contre l'équipe locale de Napsa Stars. Las d'attendre une hypothétique solution à leur problème qui n'a que trop duré, selon eux, les concernés se sont résolus à entamer un débrayage pour obtenir la satisfaction de leur principale revendication qui est d'ordre salarial. A la veille de la confrontation contre Relizane et à une semaine du match contre RS Berkane (Maroc) pour le compte de la 2e journée de la compétition africaine (groupe B), il est à craindre que ce mouvement de protestation unique en son genre dans les annales de la JS Kabylie impacte davantage le moral des troupes et par ricochet la stabilité du club qui a enregistré deux faux-pas de suite à domicile, dont une défaite vendredi (0-1) contre le CS Constantine. Pour les joueurs grévistes qui disent avoir accordé beaucoup de temps à leur direction afin de les régulariser, il n'était plus possible de patienter plus que cela. Advertisements