Après notre article du 6 juillet, nous revenons avec Christian Phéline sur son livre La Terre, l'Etoile, le Couteau (Chihab- Edition du Croquant) où il redonne vie à la journée du 2 août 1936, trop oubliée. En une seule matinée, s'y conjuguent le meurtre en pleine rue de la Lyre du grand muphti d'Alger et le grand meeting convoqué par le Congrès musulman algérien au Stade municipal pour rendre compte de ses négociations avec le gouvernement de Front populaire. Avec un discours-surprise où Messali Hadj reçoit un triomphe lorsqu'il proclame : «Cette terre n'est pas à vendre !».
-Après les engagements non tenus de 1919, pourquoi le 2 août 1936 marque-t-il un tournant pour la mobilisation nationale, alors que les promesses du Front populaire vont à leur tour rester lettre morte ? Advertisements