Une brigade de la police judiciaire vient de frapper fort en procédant au démantèlement d'un réseau de faux monnayeurs et à la saisie de pas moins de 850 millions de centimes. C'est suite à une minutieuse filature que les policiers réussiront à mettre à jour l'existence de ce réseau de trafiquants. L'arrestation de son chef s'est effectuée non sans difficulté en raison de l'extrême méfiance de ce dernier qui s'était barricadé dans sa maison, refusant de donner le moindre signe de vie. Mais c'était sans compter avec le professionnalisme des policiers qui réussiront à tromper sa vigilance en recourant au service de la brigade chargée de l'urbanisme dont les agents se présenteront devant le chantier, en cours, pour exiger des maçons l'autorisation de construire. C'est une fois rassuré que le propriétaire leur ouvrira la porte qu'il eut, alors, en face de lui les agents de la PJ qui lui déclineront leur identité ainsi que l'ordre de perquisition, établi par l'autorité judiciaire. Ceci le poussera à tenter une fuite en sautant vers l'extérieur où des agents avaient été postés pour parer à toute éventualité. La perquisition se traduira également par la saisie d'un équipement informatique sophistiqué. Les nombreux citoyens qui ont assisté à la descente des policiers n'ont pas manqué d'afficher leur étonnement, tant la personne interpellée passait pour être au dessus de tout soupçon. Selon les premiers éléments, recueillis dans les milieux proches de la police judiciaire, les procédés utilisés relèvent d'une technique fort éprouvée par les trafiquants africains qui l'auraient rétrocédée à des autochtones, moyennant une transaction que seule l'enquête, qui n'est qu'a ses débuts, tentera de cerner dans ses moindres détails. Cette spectaculaire interpellation, la somme saisie au domicile du principal mis en cause, le procédé, apparemment nouveau, de fabrication de vrai faux billets ainsi que la nature du trafic auquel il se livrait ne constitueraient qu'un avant goût de ce qui s'apparente à un véritable réseau organisé.