Le comité chargé de la préparation du congrès du Mouvement international européen (MIE), qui se tiendra en février prochain à Alger, a été constitué dimanche dernier à l'issue d'une réunion de travail au siège de l'Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP), à Bordj El Kiffan. Les participants à la réunion ont décidé à l'unanimité de confier la présidence du comité à Mme Yasmina Taya-Ouzrout, présidente de l'association nationale des femmes chefs d'entreprise SEVE, de même qu'ils ont désigné les premiers responsables à la tête des plus importantes commissions d'organisation (technique, coordination, protocole, finances, etc.). Le comité qui durera le temps nécessaire à la préparation et à l'organisation du congrès est ouvert aux représentants de la société civile, aux cadres des grandes institutions publiques, aux chercheurs et à l'ensemble des élites algériennes susceptibles de contribuer au succès de cette importante rencontre internationale à laquelle devraient participer environ 400 personnes. Une réunion, qui regroupera des personnalités européennes, égyptiennes et marocaines les 1er et 2 octobre prochain, arrêtera la date et le lieu précis du congrès ainsi que l'ordre du jour et les thèmes qui y seront traités. Selon Mme Agly, secrétaire générale de l'association SEVE, présente à la réunion de Malte, à l'occasion de laquelle Alger fut désignée pour abriter le congrès : « C'est la première fois dans l'histoire du MIE, qui existe depuis 1948, qu'un de ses congrès sera organisé dans un pays de la rive sud de la Méditerranée. C'est un honneur pour l'Algérie qui se doit d'être à la hauteur de la confiance que les responsables du mouvement ont placée en elle. Il nous revient d'en faire un événement qui fera date en mettant en avant des résolutions susceptibles de donner une nouvelle dynamique au processus de Barcelone qui connaît, comme chacun le sait, de grosses difficultés d'application. » Le haut patronage de cette manifestation par le président de la République conforte l'importance politique de l'événement dont l'Algérie, qui entame un redéploiement sur le plan international après plusieurs années d'isolement, pourrait, à bien des égards, tirer profit.