Les vacances d'automne commencent le 27 octobre pour les élèves du Nord. Une semaine de repos qui ne doit pas faire oublier les précautions d'usage. Cette halte au milieu d'un trimestre long à ne pas en finir peut constituer un atout au service des élèves. Les parents sont invités à se mettre de la partie pour nouer avec leurs enfants une communication enrichissante : établir un audit des deux mois écoulés. Le rôle du milieu familial n'est pas à sous-estimer dans l'accompagnement des enfants vers la motivation au travail, préalable à la réussite. Si les tentations sont fortes et poussent l'enfant et l'adolescent vers la fréquentation abusive de l'Internet et des jeux électroniques, il n'en demeure pas moins que les parents doivent montrer assez d'autorité pour leur fixer les limites à ne pas dépasser. Des parents avisés ont eu l'idée pertinente d'établir un contrat de confiance avec leurs enfants. Le temps est organisé entre les études et les distractions. L'essentiel est de voir son enfant retourner à ses révisions en temps voulu, de préférence en groupe. Les enfants ont besoin de souffler et de se retrouver entre eux pour s'évader de la routine quotidienne. Ce comportement ne doit pas alarmer les parents. La confiance est la règle d'or en matière de communication parents/enfants. C'est à ce prix qu'ils se conscientisent autour des enjeux de la scolarité. Rien n'empêchera les parents d'ouvrir avec leur enfant une discussion sur son projet d'orientation, voire sur son projet de vie. C'est aussi l'occasion pour l'inviter à une visite au musée, au théâtre ou à un shopping dans les librairies. Autant d'espaces éducatifs qui ouvriront à l'enfant ou à l'adolescent les horizons de la culture... et de la vie. Cette semaine ne sera pas de tout repos pour une certaine catégorie d'enseignants - ceux qui carburent à l'angoisse des parents et avalent les heures de cours de soutien à l'infini. Les neurones vont chauffer dans les caves et les garages où ces enseignants sévissent. Des endroits fréquentés par des élèves en quête de la recette miracle (et illusoire). Tout compte fait, la formule consacrée « joindre l'utile des révisions à l'agréable de la décompression » reste à ce jour le conseil le plus judicieux à donner. Le cas échéant, c'est le fléau de l'oisiveté qui risque de remplir le vide. N'est-elle pas la mère de tous les vices ?