Les cités Hamri, Omar, Chab, Ouled Bendamou sont l'illustration d'une politique urbaine illogique où la permissivité, la déliquescence et l'indifférence des uns et des autres ont abouti à une situation dont il est devenu difficile de s'en sortir. La ville frontalière a été défigurée par des constructions illicites démesurées, lui donnant plus un cachet de gros village qu'une agglomération dont la population dépasse les 200 000 habitants. Les cités Hamri, Omar, Chab, Ouled Bendamou sont l'illustration d'une politique urbaine illogique où la permissivité, la déliquescence et l'indifférence des uns et des autres ont abouti à une situation dont il est devenu difficile de s'en sortir. Des citoyens, ne pouvant plus rester impassibles face aux agressions permanentes des terrains de l'Etat, ont tenu à dénoncer une personnalité, un entrepreneur qui aurait pignon sur rue: «Il s'agit d'une parcelle de terre, un bien public, situé dans la partie nord de la ville, sur la route de Hammam Chigueur. Avant, c'était un champ de tir qu'utilisait l'armée pour ses exercices. Abandonnée par les responsables locaux, elle a fini par être exploitée, au mois de juillet dernier, par un entrepreneur qui a érigé sur les lieux des piliers sur une superficie de 250 mètres carrés. Nous avons attiré l'attention de l'APC sur cette agression mais, apparemment, il y a anguille sous roche». A Ouled Bendamou, le siège d'une annexe de l'APC devait être édifié. Et même une pancarte a été placardée sur les lieux; mais, depuis, tout a été enlevé pour aiguiser davantage l'appétit des prédateurs.