Le MCS, sous la houlette du coach Rouabah, poursuit son petit bonhomme de chemin. «La phase aller tire à sa fin, il y a un petit fléchissement de l'équipe. Des absences pour blessures ou un cumul de cartons déstabilisent l'harmonie de l'équipe et le rendement devient instable», nous dira l'entraîneur du Mouloudia. A la question relative au recrutement il enchaînera «notre priorité c'est un attaquant de pointe, 2 milieux de terrain et un gardien. On a libéré 5 joueurs Azzioun, Fenier, Hani, Amiri, Louzai». Les noms des joueurs susceptibles d'être recrutés n'ont pas été divulgués sous peine de voir les surenchères bien que l'on sache que l'attaquant est un Burkinabais. L'entraîneur conclut «en termes de points, c'est acceptable; on a perdu 4 points à domicile et on en a gagné 4 à l'extérieur. On est à 21 points. La victoire pour le match restant à domicile durant cette phase aller est impérative et nous allons essayer de glaner des points à l'extérieur pour terminer avec 25 points au moins». Alors que tout semblait baigner dans l'huile, voilà que les supporters et les fans du clubs ont été complètement perturbés et pris de court quand le président du MCS, Hadj Khaldi, accompagné de l'entraîneur Rouabah, a déclaré ce jeudi à la radio locale : «je me retire du club juste après le match du MC Alger pour des problèmes financiers. Nous avons eu des promesses depuis 18 mois, de simples paroles en l'air. Le bureau a pris la décision de se retirer, ce n'est ni une menace ni un chantage, on ne peut plus se sacrifier davantage. Figurez vous qu'en tant qu'entrepreneur je n'ai eu aucun projet depuis 18 mois, on veut me marginaliser et dissoudre le Mouloudia». Et d'ajouter «nous n'avons pas eu un centime, particulièrement de l'APW, les élus on les voit uniquement dans les réceptions, ils ne vivent pas avec nous, on n'arrive pas à les reconnaître» et de conclure : «Notre puissance dans le club c'est la franchise. Avec 5 milliards de cts on peut terminer la saison ; on avait de bons contacts pour le mercato, on a tout stoppé en attendant des jours meilleurs. Au Mouloudia, il y a uniquement quatre personnes du bureau qui déboursent de l'argent; ça ne peut plus durer.