Auteur d'une main dans la surface de réparation qui a permis à l'Algérie d'empocher les 3 points de la victoire le 27 mars dernier, le milieu défensif des Lions de l'Atlas, Adil Hermach, est déterminé à effacer ce mauvais souvenir, samedi soir à Marrakech. Ça promet ! - On vous sent encore marqué par le fameux penalty du match aller... Quand je suis rentré en France, j'ai énormément d'amis algériens qui étaient déçus de voir l'Algérie remporter ce match de cette manière-là. L'arbitre a clairement bousillé la rencontre. En Afrique, la notion d'arbitrage maison est encore très présente. - Cette injustice que vous ressentez peut-elle vous galvaniser pour ce match ? Cela ne doit pas être une source de motivation. Nous n'avons pas non plus besoin de l'arbitrage pour gagner cette rencontre. On doit jouer au ballon et sur nos qualités. - L'Algérie et le Maroc sont les favoris dans ce groupe. Pensez-vous que ce match est une finale ? Ce match n'est pas une finale, et ce n'est pas un match couperet. Une victoire serait clairement un grand pas vers la qualification. Mais je vous rappelle qu'il ne faut pas oublier les autres adversaires, car ils ne sont pas évidents à jouer. Notre avantage par rapport à l'Algérie, c'est que nous jouons deux fois à domicile. La Tanzanie est, par exemple, une équipe particulièrement coriace. On les reçoit, et ils sont très durs à jouer. On focalise sur les deux équipes d'Afrique du Nord, car elles ont une dimension médiatique plus importante, mais on oublie les autres formations.