1, 300 million de quintaux de céréales Une production de plus de 1, 300 million de quintaux de céréales, toutes variétés confondues, soit un rendement moyen de 17 q/ha, a été réalisée cette année dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj. Les différentes directions des services agricoles (DSA) s'accordent à dire que les récoltes ont pratiquement doublé cette année où la campagne moisson-battage bat son plein malgré la canicule qui sévit ces derniers jours. Ainsi, jusqu'à fin juillet, un peu moins d'un million de quintaux de céréales seront livrés aux dépôts de la coopérative des céréales et légumes secs (CCLS) de la wilaya, a indiqué un responsable de la DSA.
Plusieurs familles attendent l'électricité à El Makhazène
Les 80 familles qui habitent El Makhazène, dans la commune d'El Euch à 25 km du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, réclament des autorités locales le raccordement à l'électricité. Dans une correspondance adressée aux autorités locales, on peut relever ceci: «Nous souffrons du manque de cette énergie vitale, ce qui nous oblige à nous rabattre sur le gasoil ou les branchements illicites, sans oublier que nous endurons un véritable calvaire avec les caprices du climat, été comme hiver, alors que le réseau d'électricité passe à quelques mètres de notre localité.»
Cela fait deux mois que les habitants du quartier Laâb Ismaïl (Thinichouine) de la commune de Mansoura, à 30 km du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, n'ont pas reçu une seule goutte d'eau. Les habitants de cette agglomération souffrent le martyre. Ils sont obligés de se lever tôt ou encore de parcourir des kilomètres pour chercher le liquide précieux. «Nous vivons le calvaire. On n'a pas d'eau depuis plus d'un mois. On se réveille à partir de 6 h pour aller chercher dans les autres quartiers de quoi boire et effectuer nos tâches ménagères», déplore une dame. «C'est trop difficile. Le problème a été signalé à maintes reprises aux services de l'APC, mais en vain», se plaint-elle encore. «Des pères de famille sont obligés d'acheter des citernes d'eau à 800 DA», se lamente un autre habitant.