Les plaignants parlent «d'un manque de transparence dans les bilans» et évoquent «l'absence du procès verbal du commissaire aux comptes, la situation financière à la date du 1er janvier 2009, le montant des dettes d'alors ainsi que les soldes et les créances bancaires au 30/08/2009». Dans une lettre adressée aux pouvoirs publics, les travailleurs de la SPA STAR-ROUTE ex-entreprise publique Sotraroute dont les parts majoritaires sont aujourd'hui entre les mains d'actionnaires nouveaux, exigent des responsables à tous les niveaux, l'ouverture d'une enquête et d'audit afin de déterminer les tenants et aboutissants du changement de statut de l'entreprise sans le consentement d'une partie du personnel. Les plaignants dans une copie de la lettre adressée à notre bureau parlent «d'un manque de transparence dans les bilans, notamment ceux courants depuis 1998 à 2009». Nos interlocuteurs, apparemment exclus ou qui méconnaissent les règles procédurales régissant le nouveau statut de l'entreprise devenue «STAR-ROUTE» évoquent «l'absence du procès verbal du commissaire aux comptes, la situation financière à la date du 1er janvier 2009, le montant des dettes d'alors ainsi que les soldes et les créances bancaires au 30/08/2009». Plus pathétique et source d'inquiétude, la manière avec laquelle l'entreprise avait été cédée reste sujette à réserves sinon à expertise que le tribunal devant lequel comparaissent les belligérants aurait lui aussi exigé. Nos sources rappellent que l'entreprise qui détenait un investissement estimé à 11 millions de dinars a été cédée à un prix ridicule de 920.000 dinars. «Plus grave encore, déplorent les protestataires, l'approche douteuse qui aurait été emprunté quant à l'acte de vente par un notaire ayant pignon sur rue à Tiaret». Celui ci aurait établi un acte notarié sans une «Fridha» que devraient signer la majorité des travailleurs. En tout état de cause, la lettre suivie d'une pétition semble plaider pour la mauvaise foi s'agissant d'ouvriers, pour la majorité illettrés et bernés jusqu'au jour de la tenue d'une réunion devant consacrer la vente à laquelle était adjoint un point à l'ordre du jour, à savoir : le départ volontaire contre une modique somme.