Déçus par les résultats du concours de recrutement, sur étude du dossier, organisé par l'APC de Bouhamza, des postulants et des jeunes chômeurs de la commune ont fermé dimanche dernier le siège de la mairie pour dénoncer l'«iniquité et le favoritisme» qui, selon les contestataires, ont émaillé la procédure de sélection. «On m'a promis le recrutement à la place de mon père qui était employé de l'APC, décédé l'an dernier, pour peu que je leur présente la carte militaire», a déclaré Imaouchen Lahlou, l'un des protestataires en soutenant qu'il détient une promesse écrite de recrutement établie par les autorités municipales et qu'il exerce dans le cadre du filet social au même poste qu'occupait son défunt père. «Je suis à la charge d'une famille nombreuse, dont des enfants en bas âge», a-t-il ajouté. Les 19 postes, objet de la contestation, ont été répartis entre agents cuisiniers, ouvriers et veilleurs de nuit. Joint au téléphone, Dahgane Lemnouar, adjoint maire, affirme que la commission ad hoc a fait un travail irréprochable. «Nous avons un barème préconçu auquel les membres de la commission se sont référés lors de la sélection. Chaque critère a une note bien précise», a-t-il expliqué en soutenant que sur 200 dossiers, seuls quatre ou cinq éléments contestent les résultats affichés au public.