Comme exposé dernièrement dans les colonnes d'El Watan, les services de l'état civil d'Oran continuent à être pris d'assaut, dès les premières heures, par les citoyens désirant retirer des documents administratifs dont ils ont besoin, notamment avec la rentrée sociale et scolaire. C'est ainsi qu'ils sont obligés d'attendre longtemps pour arriver à se faire délivrer les pièces demandées, à savoir des extraits d'actes de naissance et des fiches familiales, notamment pour ceux qui espèrent bénéficier de la prime de scolarité fixée à 2000 DA. Plus décourageant encore, les citoyens sont étonnés de s'entendre dire que les imprimés ne sont pas disponibles. Selon les responsables, ce manque est dû au nombre élevé de documents délivrés. Selon les mêmes sources, les services de l'état civil délivrent quotidiennement entre 200 et 300 extraits d'actes de naissance, voire 400, avec de nombreuses erreurs de transcription que font les employés. « Le personnel dudit service est lui aussi mis à rude épreuve, vu l'affluence record des citoyens depuis le début du mois en cours. Bien que ceux-ci, dont la majorité sont recrutés dans le cadre de l'emploi des jeunes, n'ont pas encore touché leur misérable salaire depuis des mois, ils font de leur mieux pour satisfaire les citoyens qui n'arrêtent pas de se plaindre », déclare un responsable. Notons que, durant la dernière semaine, des dizaines de rames d'imprimés d'extraits d'actes de naissance et de fiches familiales ont été consommées. « L'exigence d'un extrait d'acte de naissance à chaque rentrée scolaire n'a pas de sens », dira un citoyen rencontré sur les lieux, critiquant par la même occasion le non-sens de certaines exigences administratives qu'il faudrait évaluer tôt ou tard.