La nouvelle coqueluche de la formation de Chlef, Mohamed Zaouèche, nous parle de son retour après une longue blessure et de l'aventure africaine de son équipe. D'abord, qui est Zaouèche ? Je suis né en 1983 à Oum Drou, une localité située à 5 km à l'Est de Chlef, où j'habite toujours. J'ai débuté à l'école de football de l'ASO en 1994 avant d'évoluer successivement au sein des équipes minime, cadette et juniors de la même formation. En 2001, j'ai été libéré pour le club d'Oued Rhiou, qui évoluait à l'époque en division II. Alors que j'ai signé pour deux ans, j'ai dû écourter mon contrat à la demande des dirigeants de l'ASO. J'ai donc intégré l'équipe seniors en 2003, où je fais partie de l'effectif titulaire depuis cette date à ce jour. Vous paraissez rétabli après votre blessure ? Oui, je me sens très bien à présent, car j'ai pu surmonter cette épreuve difficile grâce aux soins prodigués par les médecins traitants. Je me suis entraîné normalement ces derniers jours et j'espère revenir au top niveau sous peu. Vous êtes donc partant pour le match de Coupe d'Afrique ? C'est le souhait de tout joueur ayant atteint ce niveau de compétition. J'espère faire partie de l'effectif devant affronter la formation sénégalaise, surtout devant notre fidèle public. Toutefois, le dernier mot revient à l'entraîneur qui doit aligner son équipe type en fonction de plusieurs paramètres. Avez-vous une idée sur votre adversaire ? Sincèrement, non. Mais nous savons que le niveau du football sénégalais a évolué positivement ces dernières années et que son championnat recèle de jeunes talents. L'ASO a aussi des arguments à faire valoir sur tous les plans et paraît en mesure de relever le défi avec le soutien inconditionnel de ses milliers de supporters. Il faudra surtout gagner ici à Chlef avec un écart appréciable afin d'aborder le match retour dans des conditions favorables. Pour cela, nous devons sortir le grand jeu, nous concentrer sur notre sujet et nous montrer efficaces devant les buts. Un dernier mot ? C'est un événement majeur à Chlef, car c'est la première fois que l'équipe locale participe à une compétition africaine avec la lourde tâche de représenter dignement le football national. Je pense que toutes les conditions sont réunies pour faire de ce rendez-vous une véritable fête et se qualifier, pourquoi pas, au prochain tour. Certes, nous manquons d'expérience dans ce genre de compétition, mais nous disposons d'un groupe solide, homogène, capable de créer la surprise.