Le séisme de forte magnitude qui, un soir de novembre 2000, a ébranlé Bouhamza et les circonscriptions alentours, n'en finit pas de faire parler de ses conséquences. En effet, douze longues années se sont écoulées et les 178 logements construits par l'état pour reloger les sinistrés ne sont pas encore tous habités. «Les logements ont été livrés en semi fini. Les citoyens attributaires sont dépourvus de moyens pour réaliser les travaux d'achèvement», explique M. Belkhiar, le maire de Bouhamza. Ce n'est qu'aux premiers mois de cette année qu'un début de solution a commencé à s'esquisser. Restés durant des lustres à l'état de carcasses, «65 logements implantés au village Tansaout ont bénéficié il y a quelques mois d'une rallonge de 40 millions de centimes chacun, destinée à permettre aux attributaires de mener les travaux à terme», nous a informé un responsable de la direction du logement et des équipements publics (DLEP). «Il y a même des bénéficiaires qui ont commencé à y emménager avec leurs familles», nous confie Hocine, un habitant du village. Ceci dit, aucune solution ne se profile à l'horion pour le lot des 113 logements érigés au profit des sinistrés du village Tachouaft. Leur sort est-il suspendu à un autre «geste» des pouvoirs publics ? Rien n'est moins sûr.