Depuis le début des troubles sécuritaires en Tunisie, la Gendarmerie nationale a constitué une task-force qu'elle a basée hier sur le tracé frontalier avec notre voisin. L'état-major de la Gendarmerie nationale a répondu d'une manière spectaculaire au lendemain du démantèlement d'un groupe terroriste d'Al Qaîda à la frontière tuniso-algérienne. En effet, depuis le début des troubles sécuritaires enregistrés récemment à El Kasserine et Jendouba (Tunisie), la Gendarmerie nationale a constitué une task-force qu'elle a basée hier sur le tracé frontalier avec la Tunisie. Cette task-force représente le plus puissant déploiement des gardes-frontières jamais observé dans les wilayas frontalières, en l'occurrence Tébessa et Souk Ahras. Il s'agit d'une unité aérienne composée au minimum de quatre hélicoptères militaires de type Augusta Westland 109 LUH, entrée en service hier à la faveur de la visite de travail et d'inspection à Tébessa du général-major Ahmed Bousteila, commandant de la Gendarmerie nationale. «Cette unité aérienne survolera les villes frontalières de Tébessa et Souk Ahras. Au minimum quatre hélicoptères de dernière génération type Augusta assureront également une couverture aérienne et l'accompagnement des unités terrestres dans leurs missions de contrôle et d'intervention sur le tracé frontalier Est», explique le lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud, le porte-parole du commandement de la Gendarmerie nationale. Une surveillance H24 du tracé frontalier avec la Tunisie long de 965 kilomètres. Il va sans dire qu'un important renforcement en moyens humains a été mis en place, composé de plusieurs centaines de gardes-frontières. Ainsi, le patron de la gendarmerie a inspecté, hier, les chantiers du centre d'instruction de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Tébessa et l'école des sous-officiers de la wilaya de Souk Ahras.