Sidi Saïd et la FNTR ne parlent pas le même langage L'UGTA et la FNTR ne parlent pas le même langage quand il s'agit du projet de loi sur les mesures d'encouragement et d'appui à la promotion de l'emploi qui à été déposé il y a une semaine au bureau de l'APN. La Fédération nationale des retraités a dénoncé et rejeté ce texte, rappelle-t-on, le jugeant contraire à la loi et appelé l'APN à le rejeter. Mais ce n'est pas le cas de Sidi Saïd, qui se dit favorable à l'allégement des charges sociales pour le patronat à travers les cotisations à la CNAC. Interrogé jeudi dernier, lors du congrès extraordinaire du PT, à propos de cet « écart » de position par rapport à la FNTR, Sidi Saïd a eu simplement comme réponse : « Cela prouve que la la démocratie règne à l'UGTA ». Il convient de préciser que ce texte de loi vise à « contribuer à la lutte contre le chômage au moyen d'une réduction des coûts de création d'emploi ». Un visa, Monsieur le consul de France ! Mme B.M., une citoyenne algérienne âgée et qui habite Kouba, dont le frère est établi en France depuis 35 ans, a déposé plusieurs demandes de visa au consulat de France pour voir son frère gravement malade, mais n'a reçu aucune réponse. Malgré des dossiers complets (hébergements, compte bancaires...), déposés depuis 2003, elle n'a pas pu obtenir le fameux document. Aucune raison ne lui a été notifiée. Fatiguée et au bord du désespoir, elle s'est présentée à notre rédaction dans l'espoir que son cas puisse être traité dans un cadre au moins humanitaire. Elle nous a affirmé qu'elle n'a d'autre objectif que de voir son frère « qui lui manque beaucoup » et n'a nullement « l'intention d'y résider ». A son âge, elle préfère terminer ses jours en Algérie. Elle sollicite un visa d'un court séjour (15 jours). « J'ai frôlé la dépression. C'est un cas humanitaire et rien d'autre. Monsieur le consul, aidez-moi... » Des écoliers abandonnés après la visite du Président Des parents d'élèves du CEM Oum El Habiba (Bab Ezzouar) sont très remontés contre l'administration scolaire. Hier, à l'occasion de la visite du président de la République Abdelaziz Bouteflika dans la wilaya d'Alger, leurs enfants ont été acheminés par bus vers le lieu où s'est rendu le président. A la fin de la visite, les potaches ont été abandonnés à leur triste sort et ont été contraints de rentrer chez eux à pied parce que le bus n'était plus là. Selon une parente d'élève : « Les enfants ont été livrés à eux-mêmes et aux voyous qui les ont agressés », affirme-t-elle. Elle s'interroge : « A-t-on le droit de déplacer nos enfants de l'école, sans notre autorisation ? », s'interroge-t-elle. A cette question, la directrice de l'établissement avait répondu : « On n'a obligé personne à monter dans le bus. Les enfants étaient libres de rester à l'école ou de partir à la rencontre du président de la République. » Le responsable de l'unité Giplait mis en examen à Sidi Bel Abbès Le directeur général de l'unité de produits laitiers Giplait Sidi Bel Abbès a été placé sous contrôle judiciaire par le procureur de la République, mercredi dernier, pour « dilapidation de deniers publics », a indiqué, vendredi dernier, le responsable de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Les faits qui remontent au mois de mai 2005 mettent en cause le directeur général et un commerçant de Laghouat à qui il aurait « facilité » la conclusion d'un contrat de location de citernes isothermes sans l'assentiment du conseil d'administration, au préjudice de l'entreprise. Selon la police, l'enquête judiciaire menée depuis a fait ressortir de nombreuses anomalies dans la passation de ce contrat « douteux ». Polémique sur un dérapage à l'antenne « Noiraud » et « bronzé », tels sont les mots employés par un journaliste de la radio française France Inter, Christian Bindner, pour décrire les prévenus dans l'affaire Sohane, du nom de la jeune fille morte brûlée vive dans une banlieue parisienne en 2002. Ces termes ont suscité de vives réactions dans la communauté afro et même à la radio. Propos racistes ? La question est loin d'être tranchée et même l'association SOS Racisme affirme qu'il est « difficile de déterminer le caractère raciste de ce reportage, car le journaliste est très descriptif ». Du côté de France Inter, la direction oppose un « No comment ! » Le journaliste a, quant à lui, expliqué : « Les mots ont un sens. Noiraud ne signifie ni noir ni négro et bronzé n'est pas basané ».