Normalement, les logements doivent être livrés avec un panneau en bois avec une série de boîtes aux lettres, selon le nombre d'habitants, accroché au mur du palier du rez-de-chaussée de l'immeuble. Cela n'est malheureusement pas le cas dans les nouvelles cités à Boufarik. Ainsi, des citoyens résidant dans des immeubles où des HLM se plaignent du courrier qui ne leur parvient pas à domicile. Selon eux, les facteurs ne distribuent que le courrier de ceux qui habitent au rez-de-chaussée et ne veulent pas monter les marches menant aux étages supérieurs. Ils leur ont proposé de s'organiser pour installer des boîtes aux lettres à l'entrée de leur bloc. Un résidant dira : «Certains riverains ne veulent même pas cotiser pour débourser mensuellement chacun 200 DA à la femme de ménage pour le nettoyage des différents paliers du bloc. Dès que le mot argent est prononcé, certains voisins font tout pour se faire oublier. Comment voulez vous alors qu'ils s'organisent pour installer les boîtes aux lettres ?». Cette situation pourrait avoir des conséquences désastreuses en cas de courrier important, comme en témoigne un habitant d'une nouvelle cité de logements participatifs «J'ai failli perdre mon local à usage professionnel et artisanal, car je n'ai pas reçu la dernière mise en demeure envoyée par l'APC et stipulant la nécessité d'ouvrir le local. Heureusement que j'avais rencontré en ville un autre bénéficiaire qui m'en avait parlé.»