La cité des 1200 logements de Boumerdès est devenue une poubelle à ciel ouvert. Les caves du bâtiment 86, sis à une centaine de mètres du siège de l'APC, baignent depuis des années dans des eaux usées et où prolifèrent rongeurs et moustiques. «Nous ne pouvons plus dormir à cause des moustiques. Les services de l'OPGI (Office de promotion et de gestion immobilière) sont venus en novembre dernier pour nettoyer les caves mais ils sont repartis sans rien faire», dénonce un habitant qui se plaint des odeurs nauséabondes émanant des lieux. Des résidants affirment que ce problème est dû aux transformations des appartements du rez-de-chaussée en locaux commerciaux. «Ces modifications, dont certaines ont été autorisées par l'APC, ne sont basées sur aucun texte juridique. Les bâtiments en question sont en copropriété, régis par les lois et les textes y afférents, notamment les articles 743, 748, 749, et 756 du code civil, ainsi que le décret 83/666 du 12/11/1988», relèvent des habitants. Ces derniers signalent que certains commerçants ont modifié le cours du réseau d'assainissement en le branchant carrément dans les caves.