Les bourses, versées sous forme d'allocation mensuelle, varient de 1000 à 2500 euros, en fonction des profils et de la durée de formation. Dans sa mise en œuvre, l'Algérie a bénéficié de 28 bourses dont une dizaine affectée aux seules universités de Béjaïa et Boumerdès. Les appels à candidature en vue de l'obtention d'une bourse d'étude dans une université Européenne ont débuté à l'université Abderrahmane Mira de Béjaïa où les responsables multiplient les conférences et les journées d'informations pour mobiliser un maximum de postulants et procéder rapidement aux présélections d'usage. Ces bourses octroyées dans le cadre d'un programme, intitulé Green It, une autre variante du programme globalisant Erasmus Mundus, visent l'amélioration de la coopération interuniversitaire entre l'Europe et l'Afrique du Nord (élargie à l'Egypte) et la mobilité de leur communauté respective (Etudiants, enseignants et personnels administratifs), avec en toile de fond la perspective d'améliorer les niveaux d'enseignements mutuels, et leurs échanges interculturels. Les bourses, versées sous forme d'allocation mensuelle, varient de 1000 à 2500 euros, en fonction des profils (Licence, Master, Doctorant, Post-doctorant, staff administratif) et de la durée de formation qui peut aller de deux mois minimum à 36 mois maximum. Elles vont profiter essentiellement aux postulants issus de domaines déclarés prioritaires, à l'instar des filières technologiques, sciences économiques, sciences naturelles ou maths. Le programme concerne 20 universités des deux côtés de la Méditerranée, à raison de 10 établissements par espace et le tout regroupé en consortium, piloté par l'université de Vigo (Espagne). Globalement le programme comporte 185 bourses, réparties en trois appels, avec à la clé une dotation financière de l'ordre de 4,2 millions d'euros. Dans la foulée de sa mise en œuvre, l'Algérie a bénéficié de 28 bourses dont une dizaine affectée aux seules universités de Béjaïa et Boumerdès. La sélection va s'effectuer en fonction de l'excellence académique des candidats certes, mais aussi de plusieurs critères, intégrant la maîtrise de la langue du pays d'accueil, la participation et le dynamisme de chacun dans l'animation d'un réseau social, ouvert à cet effet. Le postulant sélectionné pourra dés lors rejoindre son poste d'accueil pour toute la durée qui lui est fixée. L'université de Béjaïa par cette «nouvelle formule» va trouver l'opportunité de renforcer ses réseaux de coopération et surtout les moyens à mettre à la disposition de ses effectifs étudiants ou enseignants pour se mettre au diapason de l'excellence Européenne.Participant déjà de façon active à des programmes multiples, dont Averroès et P.C.I.M (Programme de coopération Algero-Espagnol), elle capitalise quelque 66 conventions-cadres, signées avec des établissements supérieurs étrangers, toutes visant à compléter ses potentialités académiques et de recherches. Se définissant comme une université généraliste, elle se singularise par sa propension de plus en plus affirmée pour l'ouverture à l'entreprise et son insertion avérée dans le réseau mondial. Son admission dans les réseaux où elle évolue n'est qu'une reconnaissance de sa réactivité et de sa volonté à coller au peloton de tête des universités innovantes.