Le site abritant le gisement de cimenterie à Benzireg (50 km au nord de Béchar), de 60 ha extensible à 200 ha, confié au Groupe industriel des ciments d'Algérie (GICA), a fait l'objet, hier, d'une inspection de la part de Cherif Rahmani, ministre de l'Industrie et des PME. Le projet va produire 1 million de tonnes de ciment/an et créera 500 emplois permanents lors de sa phase d'exploitation prévue en 2016. La priorité à l'embauche sera accordée à la main-d'œuvre locale, prévoit-on déjà. Il a été aussi recommandé par le ministre la création d'un village d'habitations non loin du pôle industriel afin de commencer à entamer le processus de désengorgement en partie de la commune de Béchar qui étouffe sous le poids de la population. Le site sera entouré d'une bande verte et la future cimenterie sera équipée de matériel de dernière génération antipollution, a-t-on fait savoir. Le deuxième projet visité par le haut responsable de l'Etat est une briqueterie, appartenant un promoteur privé, en cours de montage. D'une capacité de production comprise entre 80 000 et 100 000 tonnes/an, elle entrera en activité vers la fin de l'année en cours. 120 emplois seront créés par ce projet industriel qui va générer une disponibilité permanente de la brique rouge et aussi une réduction tant attendue par les entreprises locales du coût de ce matériau sur le marché qui est acheminé, jusqu'ici, par des fournisseurs des villes du Nord à un prix parfois exorbitant. Sur place, le ministre a assuré le propriétaire de l'usine du soutien et de l'accompagnement de son département jusqu'à l'aboutissement du projet. Le troisième projet visité par Chérif Rahmani est une laiterie privée en cours de réalisation et qui entrera en exploitation vers la fin de l'année 2013 avec une production laitière de 40 000 litres/jour selon des prévisions qui dépasseraient largement la consommation locale. 45 emplois permanents seront créés par cette unité. Le ministre de l'Industrie et des PME s'est rendu également au nouveau siège de l'Agence nationale de développement et de l'investissement (ANDI) où il s'est enquis des conditions d'accueil et d'orientation des investisseurs. Mais le ministre a été amené à constater que l'installation du guichet unique, où les organismes publics concernés sont représentés, n'a pas pour autant résolu certaines entraves liées à la bureaucratie sévissant encore, notamment en matière d'obtention rapide de la carte fiscale (impôts) et la carte d'immatriculation (CNAS). Il a instruit le responsable de l'Agence de prendre des mesures en vue de l'élimination de ces obstacles.