L'Iran veut que son droit d'enrichir de l'uranium soit reconnu, aujourd'hui, lors de négociations avec les grandes puissances sur son programme nucléaire controversé à Almaty, au Kazakhstan, a indiqué hier le principal négociateur iranien, Saeed Jalili. «Nous pensons qu'ils peuvent ouvrir les négociations demain par une phrase, celle qui acceptera le droit de l'Iran, en particulier, son droit d'enrichir», a déclaré Jalili, lors d'un discours à Almaty à la veille de nouvelles discussions avec les grandes puissances. «Nous espérons qu'à Almaty, ils ne répèteront pas l'expérience amère qu'ils ont vécue pendant 34 ans après notre révolution, et qu'ils feront les bonnes conclusions ce printemps», a-t-il ajouté. Jalili a également semblé minimiser les chances de sa rencontre bilatérale avec son homologue américaine, la sous-secrétaire d'Etat américaine, Wendy Sherman, bien que Washington espère de telles discussions directes depuis des années. «Ce que notre nation attend, c'est que les Etats-Unis corrigent leur comportement, et non seulement en paroles. Et demain à Almaty, ils feront face à un autre test», a souligné Jalili. «Ceux qui viennent pour des négociations doivent venir avec de la logique, et non pas avec des menaces en disant que toutes les options sont sur la table. Cela contredit le bon sens», a-t-il ajouté.