L'USMA a remporté hier sa 8e Coupe d'Algérie de son histoire en s'imposant face au MCA sur le score 1 à 0 et du coup met fin au signe indien qui le poursuit depuis des années face à ce même adversaire. Les Rouge et Noir de Soustara se sont imposés grâce à un but de Benmoussa sur un coup franc bien enveloppé sur lequel le portier Chaouchi qui a suivi la trajectoire du ballon n'a rien pu faire. Benmoussa venait de récidiver le coup de l'année passée où il avait, rappelons-le, inscrit le deuxième but de la victoire de l'ESS face au CRB. L'arrière latéral gauche de l'USMA, au pied magique, a pris l'habitude de marquer sa présence à chaque finale, même lorsqu'il était avec le WAT en 2007 (finale perdue face à la JSMB aux tirs au but). Toutefois, il vient de remporter son deuxième trophée de suite. Après l'ouverture du score, le MCA a bien réagi dans l'espoir de niveler la marque, notamment par Bouguèche dont le tir sera dévié magistralement par Zemmamouche. Quelques minutes après, c'est au tour de Besseghir, un ancien Usmiste, de voir sa reprise de la tête heurter le poteau gauche de Zemmamouche. Les poulains de Courbis, qui quadrillaient bien le terrain, agissaient en contre, mais sans parvenir à ajouter un deuxième but. En seconde période, l'entraîneur français de l'USMA a incorporé Bouazza à la place de Deham dans le but de renforcer le milieu de terrain. Il a réussi à empêcher le Mouloudia à faire le jeu. Et ce, contrairement à son homologue Menad qui a préféré continuer avec la même composante jusqu'aux 20 dernières minutes où il a fait entrer Attafen. Le MCA a abusé du jeu aérien et en profondeur, ce qui a fait l'affaire des défenseurs usmistes et du gardien Zemmamouche. Néanmoins, le Doyen a eu deux balles pour revenir au score. La première par Djallit, seul devant les bois, tire au-dessus ; la seconde par Besseghir dont la reprise de la tête est passée légèrement au-dessus. L'USM Alger a réussi à préserver son maigre acquis et à briser le rêve des Mouloudéens de signer un 5/5 sans faute. Ainsi, l'USMA remporte son 8e sacre sur 17 finales disputées depuis l'indépendance. La fête a été gâchée par le geste anti-sportif des joueurs qui ont refusé de monter prendre les médailles, une première, brisant ainsi le traditionnel protocole présidentiel dans les finales de Coupe d'Algérie. Les supporters des Rouge et Noir, eux, ont fêté bruyamment cette nouvelle consécration, plongeant la capitale dans une ambiance des grands jours.