Le tourisme est synonyme de mobilité saisonnière, il associe la fréquentation des lieux où on s'adonne à des loisirs et la visite des curiosités naturelles ou culturelles. Selon le directeur du tourisme, la wilaya compte 6 hôtels dont la capacité d'accueil est de 554 lits et employant 102 travailleurs. Cependant, en dehors de l'hôtel « El Foursane » trois étoiles, les autres infrastructures présentent des insuffisances criardes sur le plan hygiénique et les prestations de service laissent à désirer. Le tourisme est, selon son directeur, « le parent pauvre, aucune opération n'a été inscrite, sauf le programme fonds du sud, pour le développement de la station thermale de Skhouna. » La wilaya de Saïda est connue pour un tourisme un peu particulier, à savoir le tourisme thermal. La région recèle d'importantes richesses minérales, d'énormes potentialités agricoles et possède des sites touristiques envoûtants. Après une léthargie d'une décennie, le tourisme semble renaître de ses cendres. Saida renoue avec ses traditions d'hospitalité pour offrir au visiteur des paysages féeriques, une eau minérale réputée « Saïda » et des eaux thermo minérales (Hamam Rabbi, Sidi Aissa, Skhouna) où de nombreux curistes viennent profiter des eaux miraculeuses. Ce que l'on sait objectivement des eaux minérales vient s'imbriquer à ces croyances sociales, profondément enracinées et largement répandues que de telles eaux sont bénites : elles sont celles de la baraka. Pour ce qui est des investissements, la wilaya a enregistré 5 projets en voie de réalisation, à savoir 5 hôtels d'une capacité de 231 lits. Ces projets sont estimés à 107 millions de dinars et emploieront 95 ouvriers. Il faut reconnaître qu'il y a eu des lenteurs administratives accablantes avec le CALPI. L'ouverture récente d'une direction régionale de l'ANDI (agence nationale pour le développement de l'investissement) à Saida apportera t-elle des changements ?