La police judiciaire a traité durant le mois de mars 73 affaires criminelles. La cellule de communication de la sûreté de Médéa vient de dresser le bilan de ses activités du mois de mars 2014. Ainsi, les éléments de la police judiciaire de la wilaya de Médéa ont eu à traiter 73 affaires criminelles pour lesquelles 120 personnes ont été impliquées. 29 d'entre elles ont été placées en détention provisoire, 30 à comparaître directement,11 sous contrôle judiciaire, d'autres en liberté provisoire. La moitié de ces affaires est liée principalement pour coups et blessures volontaires et les agressions. Ces chiffres sont talonnés juste après par les différentes formes de vol commis. Toujours en mars, la sûreté de la wilaya a enregistré trois meurtres pour lesquels 7 présumés assassins ont été arrêtés, 5 ont été incarcérés, 1 sous contrôle judiciaire et un autre en liberté provisoire. Au volet de la lutte contre les armes blanches prohibées, les éléments de la PJ ont intercepté 2 personnes en possession de poignards qui ont été placées en mandat de dépôt et deux autres comparaîtront directement en audience judiciaire. Dans la lutte contre le trafic de stupéfiants et psychotropes, les policiers qui mènent une guerre sans merci contre ce poison dévastateur ont mis la main sur 4 kg de drogue et 91 doses de psychotropes, dont 9 affaires ont été traitées et 20 dealers ont été arrêtés, 16 ont été emprisonnés et les 4 autres à comparaître directement. Selon le chargé de la cellule de communication de la sûreté de wilaya, la réussite de ces arrestations revient en grande partie aux citoyens qui grâce à leur contribution précieuse à travers la ligne téléphonique verte (15 48) que ces trafiquants ont été appréhendés en flagrant délit dans les quartiers, en particulier au niveau des villes de Médéa, Berrouaghia et Ksar El Boukhari. Enfin, pour ce qui est de la sécurité routière, on relève en milieu urbain 25 accidents corporels qui ont fait 27 blessés dont 6 mineurs ainsi que des dommages matériels importants. A titre préventif, la police urbaine a dressé 450 PV d'infractions pour différents délits concernant le non-respect du code de la route avec le retrait de 111 permis de conduire, dont 15 qui devraient comparaître devant les tribunaux compétents pour fautes graves.