Le secteur de la santé a bénéficié, ces dernières années, de nouvelles infrastructures hospitalières, à savoir quatre UMC, deux hôpitaux et un centre anti cancer. Pour rappel, le ministre de la Santé avait, lors de sa récente visite dans la wilaya, annoncé une série de mesures pour renforcer ce potentiel afin d'améliorer la prise en charge médicale des malades. Malheureusement, force est de constater que cet objectif ne sera pas atteint de sitôt, surtout avec le chamboulement intervenu à la tête de la direction de wilaya de la santé après la mort de son premier responsable. Il était prévu que les unités médico-chirurgicales de Ben Haoua, Boukadir et Oued Fodda seront reconverties en hôpitaux de 60 lits chacun. Or, selon nos informations, ce projet tarde à voir le jour pour des raisons purement administratives, puisque les unités en question sont fin prêtes depuis plus d'une année. Il en est de même pour le nouvel hôpital d'Aïn Merane, dont les travaux sont toujours à l'arrêt. Pour ce cas précis, le problème réside essentiellement dans la révision de l'enveloppe financière initiale. Les fonds ont, certes, été octroyés mais il faudra attendre encore quelques mois pour que la situation soit débloquée, précisent des sources proches du dossier. Un problème similaire s'est posé pour le chantier du centre anti cancer dont le taux de réalisation est estimé à moins de 50 %. Pour ce qui est des effectifs, le constat n'est guère plus reluisant, si l'on en juge par le manque chronique de praticiens et d'agents paramédicaux dans les établissements de soins de la wilaya.