-Un chef de daïra présente ses excuses à un citoyen C'est une première ! A cause de l'indélicatesse d'un de ses agents, le chef de daïra de Oued Tlélat a présenté ses excuses verbales et écrites à un citoyen. Très mal accueilli par un agent des services des cartes grises, la victime, un cadre retraité, a piqué une colère indescriptible, et s'est rendu au bureau du premier responsable. Face au comportement inacceptable de son agent, le chef de daïra a pris en charge le citoyen et présenté ses excuses pour le mauvais accueil de son subordonné. La victime, soulagée et satisfaite, a promis à son interlocuteur qu'elle mettra dans un cadre la lettre d'excuses en guise de reconnaissance, et l'a remercié pour justice rendue. Notons au passage que l'agent incriminé jouit d'une compétence avérée, mais il est dépourvu du sens de la communication, d'où plusieurs altercations avec les citoyens qui ont été déjà signalées. «L'insuffisance de personnel compétent oblige les administrations à maintenir dans le service ce genre d'agents qui nuisent au service public», souligne un cadre administratif. -Une infirmière arrêtée à Blida Une infirmière exerçant dans un hôpital à Blida, faisant partie d'une bande spécialisée dans l'avortement illégal, a été arrêtée par la brigade anticriminalité de la sûreté de Blida. Selon un communiqué de la sûreté de wilaya, l'accusée a transformé sa maison, située au centre de Blida, en un lieu où se pratique l'avortement. Elle ciblait, moyennant de fortes sommes d'argent, les jeunes filles enceintes accidentellement. Après une souricière minutieusement préparée, les agents de la Sûreté nationale ont pris l'accusée et son assistante en flagrant délit d'avortement. Deux personnes, dont un pharmacien, ont été aussi arrêtées pour complicité. Les cinq suspects, à savoir l'accusée principale (infirmière), son assistante, ses deux complices ainsi que la femme subissant l'avortement au moment de l'arrestation ont été présentés mercredi devant le procureur de la République près le tribunal de Blida, avant d'être mis sous mandat de dépôt. -Une «injustice» au lycée de Chlef Des lycéennes ont pris part, mercredi dernier, à la deuxième édition de «la Journée des jeunes filles dans les technologies de l'information et de la communication», organisée par Algérie Télécom de Chlef. Jusque-là, tout est normal, sauf que l'une des brillantes élèves de l'établissement choisi, le lycée Wanchrissi de Chlef, curieusement n'a pas été convié à ce rendez-vous pour des raisons inconnues. La lycéenne, A. W., ayant obtenu 17,84 de moyenne à ce 2e trimestre, se dit particulièrement surprise et choquée par le choix sélectif des participantes. «C'est une forme d'injustice envers une lycéenne qui mérite bien une récompense et qui a besoin d'être encouragée pour progresser», a-t-on déploré. -Mariage collectif L'association caritative Kafel El Yatim de Blida a organisé récemment, avec l'aide de bienfaiteurs, un mariage collectif au profit d'une cinquantaine d'orphelines, âgées entre 18 et 30 ans. La fête a réuni dans la joie les parents, les proches des mariés, les donateurs et les bienfaiteurs. Avant de se rendre à la salle des fêtes d'Ouled Yaïch où la cérémonie a eu lieu, les mariées ont sillonné les rues de Blida dans un long cortège nuptial composé de dizaines de voitures, aux sons de la derbouka et des youyous joyeux des femmes. En termes d'aide directe, les mariées ont bénéficié chacune d'un trousseau d'une valeur de 150 000 DA. Cette somme leur a permis d'acquérir des bijoux, des habits et des accessoires nécessaires pour ce genre de cérémonie. Il faut dire que cette action n'est pas la première à avoir été organisée par cette association. Cette dernière a habitué les citoyens à diverses aides aux orphelins (le mouton de l'Aïd, la rentrée scolaire, le couffin du Ramadhan...).