Décidément le talent de l'attaquant uruguayen Luis Suarez est proportionnel à sa soif de… sang. Il mouille son maillot mais aussi celui de son adversaire en y plantant ses canines. Contre la Squadra Azura, il a récidivé en croquant à pleines dents l'épaule du défenseur italien. Giorgio Chiellini est la troisième victime du «cannibale» Suarès, après le milieu de terrain du PSV Eindhoven Otman Bakka en 2011 et le défenseur de Chelsea Branislav Ivanovic en 2013. Il faut croire que l'attaquant uruguayen est insatiable. Quand son immense talent balle au pied ne lui permet pas de transpercer les défenses adverses, il n'hésite pas à user de ses dents pour «punir» ces joueurs qui l'empêchent de marquer. Il est comme cela, Luis Suares, capable du meilleur comme du pire. C'est un bijou mal taillé. Le monde entier a été choqué, mardi, par sa morsure rageuse qui n'est pas sans rappeler celle du boxeur Mike Tyson sur l'oreille d'Evander Holyfield. Ça a fait mal au défenseur italien, mais surtout aux millions d'admirateurs de Luis Suarez qui doivent être désormais édifiés : cet homme-là est une vraie bête de foot. La FIFA devrait peut-être penser à imposer à l'attaquant de la Celeste le port d'une muselière pour limiter ses dégâts dans les stades. Nul ne souhaite que ce génie du foot quitte cette Coupe du monde la queue entre les jambes et laisse orpheline son équipe qui a tant besoin de lui pour aller au bout. Mais la menace est tout de même sérieuse, surtout que l'enjeu, pour lui et pour l'Uruguay, devient plus important avec cette possibilité, pourquoi pas, de rééditer l'exploit de 1950 à Maracaña. Laissé libre, errant dans la surface de réparation, Luis Suarez pourrait faire des dégâts de ses pieds comme de ses crocs. Il est devenu la terreur des défenseurs, au propre comme au figuré. Sur les réseaux sociaux et dans le monde entier, les gens s'en donnent à cœur joie à coups de photoshop et autres photos montage où on voit Luis, sous le visage de Dracula, la bouche sanguinolente. Ou encore cette image atroce postée sur facebook, où l'on aperçoit l'attaquant uruguayen, par terre, s'acharnant, tel un zombie sur le bras arraché de Chiellini. C'es dire... Ironie du sort et du sport, la morsure de Luis Suarez n'a pas fait qu'une victime. Si Giorgio Chiellini s'est tordu de douleur, ce coup de dent a fait le bonheur de 167 parieurs dans le monde qui avaient misé sur le geste. Pour avoir prédit «l'attaque» du caïman uruguayen, ces sacrés veinards ont remporté la coquette somme de 50 000 euros… Quant au requin des surfaces, il risque une «mort subite». La FIFA pourrait le mettre en cage pour longtemps, afin d'écarter le danger des stades et lui permettre de réussir sa cure de sevrage. Entretemps, il serait passé à côté d'un exploit retentissant dans cette Coupe du monde brésilienne qu'il a marquée de son empreinte... A l'arrivée, il faut bien admettre que Luis Suarez a raté une belle occasion de fermer sa gueule !