Organisée par Astein Expo, la 16e édition du Salon international du futur technologique (SIFTech) se tiendra du 24 au 26 février au palais de la culture Moufdi Zakaria (Alger), avec pour slogan : «Pour un avenir numérique partagé». Si les éditions précédentes se sont imposées comme un événement majeur de la transition technologique dans le secteur des TIC, le SIFTech 2015 se présente d'ores et déjà comme «un point d'étape indispensable sur le chemin qui mène vers la numérisation de la société et la généralisation de l'utilisation des TIC», souligne un communiqué de presse. Pour sa 16e édition, le SIFTech se veut résolument ancré dans l'actualité du numérique mais également prospectif sur les enjeux de demain. Ainsi, un espace «B to B» sera dédié exclusivement aux opérateurs économiques pour favoriser les contacts d'affaires. Une délégation d'opérateurs tunisiens (composée d'une trentaine d'hommes d'affaires) sera présente à ce rendez-vous qui se positionne comme une réponse efficace à la mutation du secteur des TIC en Algérie. Les organisateurs s'attendent à ce que le nombre de visiteurs dépasse le chiffre record de près de 8700 visiteurs atteint lors de l'édition 2014. «Le SIFTech, qui fêtera sa 16e année à Alger, devrait être plus important et meilleur que jamais», a déclaré Azzedine Benali Moussa, directeur du salon. «Nous nous efforçons continuellement d'améliorer l'expérience des visiteurs, procurant davantage d'options pour explorer les dernières technologies, pour l'éducation et l'apprentissage, et pour se rencontrer et interagir avec des collègues du secteur venus du monde entier.» C'est aussi une excellente opportunité pour décrypter les nouveaux usages des TIC et leurs retombées réelles sur la société algérienne au-delà des discours des ministres et surtout sans tomber dans l'autosatisfaction. Il a été constaté une formidable appétence des jeunes générations à s'impliquer dans les nouvelles technologies numériques. Les téléphones portables deviennent des ordinateurs d'où l'on peut se connecter aux réseaux sociaux et d'entreprises. Cela favorise ce qu'on appelle la mobilité. Ils deviennent des outils importants d'accès à l'information. Les autorités ont fait des efforts depuis plusieurs années, mais n'ont pas encore réussi à assurer un effet de levier. Alors que Twitter séduit les décideurs du monde entier pour sa capacité d'influencer, certains politiciens algériens tardent à s'y mettre. A la grande différence de la télévision et de la radio qui sont des médias de masse, Twitter est un média d'influence. Les hauts cadres de plusieurs ministères et autres institutions étatiques en possèdent, mais ne les utilisent pas pour communiquer dans le cadre de l'exercice de leurs fonctions officielles.
