Inauguré en 2012, le nouvel hôpital psychiatrique de Ténès reste désespérément vide alors que des dizaines de malades mentaux errent dans les villes et les villages. La cause principale réside dans le manque cruel de moyens humains et matériels, ce qui rend presque impossible l'accueil des patients en quête de soins psychiatriques. Selon une source très au fait du problème, l'établissement n'était pas adapté aux besoins spécifiques et il a fallu lancer des travaux de réaménagement de certains services. Elle précise toutefois que les contraintes rencontrées ont pu être levées par la direction de la Santé qui vient de lancer un avis d'acquisition d'équipements médicaux et collectifs. Le marché en question prévoit l'achat, entre autres, de matériel de consultation et de soins destiné à cette catégorie de patients dont les toxicomanes devant être transférés du centre intermédiaire de soins de Chlef. Il faut signaler que l'absence d'une unité des urgences psychiatriques plonge dans le désarroi les proches des personnes atteintes, en raison de l'aggravation des problèmes de santé mentale dans la région. De même que les sept hôpitaux que compte la wilaya ne disposent ni de lits d'hospitalisation ni d'un service spécialisé pour ces cas.