Des directeurs de wilaya et autres responsables et entrepreneurs se permettent d'ériger des villas au milieu de la forêt sans permis de construire, avec la complicité des forestiers. Etrangement, la directrice des Forêts de la wilaya de Tipasa, un territoire très convoité par ceux qui veulent « vivre » dans les eaux troubles, continue à déranger une poignée d'individus qui trainent des casseroles. Le tort de cette directrice des forêts ; une première dans les annales de l'histoire du pays pour ce secteur qui relève du ministère de l'Agriculture ; c'est qu'elle travaille dans la transparence avec cette envie de développer le domaine forestier de la wilaya côtière et d'assainir ce secteur de toutes les verrues incrustées dans son environnement. Pourvue d'une expérience de 21 ans dans le secteur des forêts, elle avait rejoint son poste à Tipasa le 03 juin 2014. Quelle fût sa surprise quand elle constate que des directeurs de wilayas et autres responsables et entrepreneurs se permettent d'ériger des villas au milieu de la forêt sans permis de construire, avec la complicité des forestiers. Les délits contre le patrimoine forestier de la wilaya de Tipasa ne sont pas impunis. Le volume financier des dégâts est inquiétant. Des procès-verbaux établis par la directrice des forêts qui ont du mal à être pris en charge, mais surtout à être exécutés pour sauvegarder le patrimoine forestier. Une situation délétère qui ne l'a pas découragée. La directrice des Forêts est devenue gênante pour des décideurs. Quelques forestiers qui ne vivent que par des intrigues et la langue de bois avaient commencé à faire du chahut pour exiger le départ de cette femme, qui s'est retrouvée réellement seule face à cette adversité. Malheureusement, ils sont relayés par des plumitifs inconscients de leurs actions. La solidarité des individus qui profitent des attaques contre les espaces forestiers vient de se vérifier. Pour ne pas aller au fond des problèmes qui entravent une gestion saine du secteur des forêts, des responsables osent « conseiller » à la directrice de déposer un écrit pour se désister de son poste à Tipasa, afin de ne pas éveiller l'attention du nouveau ministre de l'Agriculture, Abdelkader Kadi, sur les véritables problèmes qui sont à l'origine de cette mascarade et de cette hypocrisie montée par ces gens qui prétendent être « influents » et qui s'entêtent à lutter contre la transparence et le véritable développement. Il suffit d'enquêter au niveau des districts de Koléa, de Chaiba, d'Attatba, de Tipasa, de Hadjout, de Meurad, de Gouraya, pour se rendre de toutes ces affaires troublantes qui avaient eu lieu grâce à la complicité avérée de certains forestiers. Une campagne médiatique menée contre cette directrice, mère de quatre enfants, est dirigée par des sinistres individus qui n'ont pas intérêt à ce que le pot aux roses soit dévoilé. Depuis juin 2014, la directrice des Forêts continue seule à affronter les « fléaux », pourtant ses bilans sont positifs. Il suffit de les vérifier. Hélas, les responsables préfèrent une autre solution, pour pérenniser les pratiques maffieuses qui se perpétuent dans le secteur des forêts de Tipasa.