Des candidats ne l'entendent pas de cette oreille et appréhendent surtout cette dernière phase où le risque de chamboulement n'est pas à écarter. Après les épreuves de l'examen oral, ils sont plus de 4000 candidats dont les dossiers sont mis à l'étude, par une commission désignée à cet effet par la direction de l'éducation de la wilaya de Souk Ahras. Laquelle commission a procédé au classement des candidats sur la base de l'ancienneté du diplôme, l'évaluation pédagogique lors du cursus universitaire, l'expérience professionnelle et la situation familiale de chacun des postulants. Une semaine auparavant, la même direction de l'éducation a passé au peigne fin les attestations de travail délivrées par les directeurs des établissements scolaires, a-t-on appris auprès des cadres du secteur. Ces derniers ont, d'ailleurs, affirmé que toutes les dispositions ont été prises pour que toutes les phases de cette opération soient menées dans la transparence. Aux dernières nouvelles, les dossiers auraient été transférés aux services de l'inspection de la fonction publique. «Nous avons fait en sorte que tous les dossiers soient vus et revus au moindre détails pour ne point léser ceux qui méritent les postes. Il est, toutefois, impossible de satisfaire tout le monde avec 139 postes», a déclaré notre source qui se dit optimiste par rapport aux résultats de la liste préliminaire. Nombre de postes en deçà des besoins Des candidats ne l'entendent pas de cette oreille et appréhendent surtout cette dernière phase où le risque de chamboulement n'est pas à écarter. Nos sources ont également indiqué que la liste des candidats reçus sera affichée prochainement et que l'inspection de la fonction publique les validera dans les prochains jours. La wilaya de Souk-Ahras, l'une des plus affectée par le chômage et des moins lotie en matière de création de débouchées, recrute pour cette session 139 enseignants au lieu de plusieurs centaines. Le manque flagrant d'encadrement pédagogique en milieu rural et urbain y est ressenti par toute la corporation ainsi que les habitants des zones éparses. «Nos enfants rencontrent des difficultés énormes dans leur scolarité à cause des perturbations dues aux changements perpétuels des enseignants», nous confie un parent d'élève de mechta Sidi Badr. Idem pour les hameaux des communes de Ouillen, Sidi-Fredj, Heddada, Safel El Ouidène et autres qui réclament tous, des enseignants permanents au lieu des vacataires affectés souvent pour des périodes déterminées.