Cela dure depuis une longue année. Des élus qui demandent le départ d'un maire plebiscité par eux-mêmes et d'autres qui lui apportent un soutien inconditionnel. Le tout imbibé d'appartenances partisanes, de rancunes, d'arrières pensées claniques et bien sûr, un zeste de mercantilisme. La toute dernière réunion tenue par l'ensemble des élus de l'APC de Mechroha et au lieu de réaliser le consensus annoncé prcédemment, a tourné au vinaigre quand des élus d'obédience FLN, pourtant fervent opposants à l'actuel maire, ont proposé une nouvelle recomposition de l'exécutif communal. Les contestataires qui sont à l'origine du blocage de la commune et dont le nombre oscillent entre douze et treize édiles ont rejeté, en bloc, ladite proposition et, pis, ont reconduit la revendication principale : le départ du P/APC. Les partisans de ce dernier qui sont au nombre de sept (ou six, selon les documents) estiment que cette situation ne profite à personne et que les habitants de la commune de Mechroha en sont pénalisés. Le représentant des opposant croit, de son côté, que la relance de la gestion des affaires de la cité doit faire l'objet, au préalable, d'un débat serein autour de la distribution des tâches entre élus, avec comme condition sine qua non, la destitution du maire.