Les barreaux d'Alger et de Paris coorganisent une rencontre de deux jours, dimanche et lundi à Alger, pour débattre des questions de l'heure liées au monde de l'investissement, aux droits de circulation, d'exercice de la profession d'avocat, au règlement des conflits et de l'exequatur entre les deux institutions judiciaires. Plusieurs spécialistes du droit, de la finance, de l'économie et des chefs d'entreprises des deux pays prendront part à cette rencontre. De nombreux professionnels du droit économique algériens et français prendront part, dimanche et lundi, au Campus international d'Alger qu'organisent les barreaux d'Alger et de Paris. Avenir économique, pratique du droit, système juridique et droit des obligations, l'exequatur des décisions de justice et de résolution des litiges sont les principaux thèmes retenus pour cette rencontre, à laquelle sont invitées de nombreuses personnalités du barreau mais aussi du monde économique et industriel. Les travaux s'ouvriront en présence, précise le communiqué du bâtonnat d'Alger, du ministre de la Justice, Tayeb Louh, des bâtonniers d'Alger Abdelmadjid Sellini, de Paris, ainsi que de l'ambassadeur de France, Bernard Emié. Au programme, des débats autour des thèmes retenus qu'animeront, dans la matinée de dimanche, Mohamed Seghir Babès, président du Conseil national économique et social (CNES) ; Bachir Dahmi, PDG du groupe mécanique et responsable de la coopération industrielle et technologique algéro-française ; Martin Julliard, chef du service économique à l'ambassade de France à Alger ; Ahcène Haddad, PDG du Fonds national d'investissement (FNI) ; Abdelkrim Mansouri, directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI). Des opérateurs économiques, à l'image de Mohamed Laïd Benamor, PDG du groupe Benamor ; Vincenzo Nesci, président exécutif du groupe HTC (ex-Djezzy) ; Adlène Meslem, DG de AXA Assurances Algérie ; Serge Dubois et Amina Laasami, représentants du groupe Lafarge, interviendront pour faire part de leurs expériences aussi bien en Algérie qu'en France, durant l'après-midi, alors que le lendemain, lundi, ce sont les professionnels du droit, à l'image de maîtres Miloud Brahimi, Abdeslam Dib (président de la Chambre commerciale et maritime de la Cour suprême), maître Abderrahmane Melzi du barreau de Blida, Phillipe Dupichot, professeur de l'école de droit de la Sorbonne, et Rachid Kheloufi, professeur à l'Ecole nationale d'administration et à la faculté de droit d'Alger, qui évoqueront le regard qu'ils portent sur le système juridique et le droit des obligations. Il sera également question de revenir sur la pratique de l'exequatur des décisions de justice et la résolution des litiges à travers un débat auquel participera un panel de professionnels, dont maître Yakout Amroun du barreau d'Alger ; Fréderic Bicheron, professeur agrégé à l'université de Paris, et maître Abderrazak Boudjelti du barreau de Paris, maître Mohamed Bentoumi du barreau d'Alger, maîtres Giselle le Quillec et Coralie Darrigade du barreau de Paris ; maîtres Moncef Bengana et Nasreddine Lezzar du barreau d'Alger. Au programme de l'après-midi, deux thèmes sont retenus. Le premier concerne l'entrepreneuriat et l'investissement en Algérie, qui sera abordé par maîtres Chemseddine Hafiz et Ismaïl Benaïssa ; Vincent Lunel du barreau de Paris, maîtres Mohamed Ablaoui et Slimane Ahma ; maître Mustapha Bouchachi du barreau d'Alger et Wassila Mouzai, commissaire aux comptes. Le deuxième thème se rapporte à la réglementation des changes et au droit douanier. Les intervenants prévus sont Omar Namous (vice-gouverneur de la Banque d'Algérie et magistrat à la Cour des comptes) ; maître Ahcène Bouskia du barreau d'Alger ; maître Alain Gauvin du barreau de Paris, Nacer Hader(secrétaire général de la banque Al Baraka) et Fadela Ouartis (ancienne directrice de la dette à la Banque d'Algérie). Cette rencontre, faut-il le préciser, est la première du genre que le barreau d'Alger organise avec son homologue parisien. Durant l'après-midi, ce sont les thèmes liés aux accords sur la circulation et le séjour des personnes, à la formation et à l'exercice de la profession d'avocat qui seront abordés, avant que les travaux soient clôturés par les deux bâtonniers d'Alger et de Paris.