Les protestataires évoquent «l'absence de sécurité du fait de la taille de la clôture ceinturant le collège, le manque de chauffage, d'ouvriers et du personnel chargé de la pédagogie». Même une partie du personnel recruté dans le cadre des dispositifs d'aides à l'emploi et congédiée n'a pas été remplacée. Des problèmes qui ont induit un défaut flagrant d'hygiène jusque dans les classes. Elèves, enseignants et personnel grelottent de froid au moment où le mercure connait une chute vertigineuse. Le non raccordement en gaz exacerbe de ce fait ce problème. Selon des sources locales, ces revendications ne datent pas d'aujourd'hui et la situation pousse au pessimisme en dépit des assurances avancées par la directrice de l'Education, nouvellement affectée à Tiaret, et qui voit s'accumuler de nombreux problèmes qui relèvent de la gestion et même de la pédagogie et qui requièrent de la patience et du temps pour être résolus. Situation qui a valu quand même l'implication du wali qui a décidé de la tenue des assises de l'éducation pour fin janvier. Rencontre qu'il a assortie de son vœu de voir «cette administration se soustraire de la médiocrité mais aussi de certains lobbys qui ont dévoyé le secteur de sa noble mission». Même, la DE, Mme Hadouda Boukabous, qui semble emboîter le pas au wali, a commencé par sillonner les établissements des trois paliers pour s'imprégner des réalités. Si l'on croit les protestataires, une grève sera déclenchée en début de semaine si rien n'a été entrepris.