Porté par ses recrues hivernales et fortement soutenu par ses chers Sanafir, le CS Constantine a signé son 4e résultat positif d'affilée, avec ce bon point ramené chez le leader au terme d'un match formidable. Un autre signe de guérison pour ce Chabab qui n'aura pas tort de ne penser à présent qu'à la façon d'améliorer son classement, histoire de finir l'année dans une case honorable qui sied bien au standing des Clubistes. Le vestiaire constantinois a donc bien changé d'ambiance depuis l'amère défaite face à la JS Kabylie. Désormais, une attitude positive existe et rassure le coach Didier Gomez qui a d'ailleurs fini par provoquer ce déclic tant recherché. Mais le vrai déclic psychologique a été déclenché à Oran face au MCO. Le point du nul ramené a permis aux coéquipiers de Voavy de reprendre confiance et le top était d'enchaîner avec deux victoires à domicile face à l'ES Sétif et au MO Béjaïa. Depuis, la bonne dynamique est en mode marche, elle a aidé à inverser la série catastrophique de la phase aller qui, malheureusement, a marqué les esprits à la ville des Ponts. La bonne gestion de l'équipe contre l'USM Alger lui a permis d'être solide et compacte face à la meilleure attaque du championnat. Zeghdoud ne fait pas la fine bouche en déclarant après le match : «On pouvait remporter ce match contre l'USMA, mais arracher un point face au leader, ce n'est pas facile aussi. Il fait notre bonheur quand même.» Il y a juste cette expulsion de Guerrabis à la 94' qui a eu un effet de cheveu tombé dans une soupe constantinoise. Bezzaz et Guerrabis, deux couteaux suisses L'effet Guerrabis dans la nouvelle formule gagnante du CSC est grand, très régulier dans ses performances et en super forme depuis des mois. L'absence du Franco-Algérien risque de peser lourd face au CR Belouizdad. Un match qui, il faut le rappeler, se jouera à huis clos Heureusement que le CSC pourra compter sur son autre couteau suisse, Yacine Bezzaz, utilisé dans divers postes au milieu. L'enfant prodige enchaîne les passes décisives et continue à sucrer son équipe avec sa verve et sa jeunesse éternelle en débloquant les trois derniers matchs à sa manière. Pendant ce temps, la direction clubiste se montre généreuse en offrant de fortes primes qui ont un effet positif sur l'équipe. La preuve est ce point arraché à Bologhine qui est synonyme de 10 millions pour chaque élément en guise de récompense. A présent, il faut essayer de garder ce bon tempo le plus longtemps possible, pourquoi pas jusqu'au premier match de la Coupe de la CAF, une compétition qui verra le CSC affronter le Nasarawa United (Nigeria) ou la Génération Foot du Sénégal en avril prochain.