Le courant ne passe plus entre le numéro un de l'Entente, Hassan Hamar, et son coach, Alain Geiger. L'incorporation prématurée de Djabou à la 55' du match de coupe en est la cause. Sans retenue aucune, le premier impute l'élimination à son coach. Ce dernier réfute, non sans justification. Selon des proches du Suisse, qui se plaint désormais de l'immixtion de son président dans le volet technique, l'incorporation de l'ex-joueur du Club Africain a été décidée par Hamar en personne. Ce point met clairement le doigt sur l'ingérence des dirigeants dans les prérogatives des techniciens. Ceci dit, les nombreuses divergences entre les deux hommes, qui ne sont plus sur la même longueur d'onde, laissent la porte entrouverte à un éventuel divorce. Le coach ententiste se trouve donc sur un siège éjectable. N'ayant pas permis aux camarades de Djahnit de souffler ou de digérer la claque du week-end, le calendrier et les échéances qui s'enchaînent à la vitesse du son ne plaident pas en faveur de Geiger et de son groupe, sous pression. D'autant plus que le match devant les opposer aujourd'hui à l'USMB ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices. Ainsi, l'Entente se déplace à Blida sans Khedaïria, Ziaya (suspendus), Amada, Belaimeri, Khenniche et Lamri (blessés). L'absence de certains éléments est un véritable sujet de préoccupation pour le coach ententiste. Celui-ci aura du mal à composer son onze appelé à livrer une grande bataille à Brakni. Pour cet important et périlleux rendez-vous, l'Aigle noir ne se passera pas aussi facilement des services de Khedaïria ou d'Amada dont l'absence sera à n'en pas douter ressentie. Manquant de temps de jeu, Zerara qui a chauffé le banc ces derniers temps aura du mal à mettre de l'ordre dans l'entrejeu, l'autre casse-tête des Ententistes, lesquels n'ont plus la faculté de monopoliser le ballon ou de gérer un match et un résultat. Forcé, Geiger est une nouvelle fois contraint de faire appel à Amokrane, Daghoulou et Belhani, qui devront, à l'instar de leurs partenaires, cravacher dur à Brakni, où les coéquipiers de Laïfaoui ne sont pas faciles à jouer.