Bologhine : Des habitants exposés aux risques de MTH Depuis quatre mois, les services concernés de l'APC de Bab El-Oued restent sourds devant l'insistante interpellation des riverains de la rue Omar Benaïssa (n° 58,60 et 62) sur les odeurs pestilentielles générées par le déversement des eaux usées à ciel ouvert le long d'un lit d'eaux pluviales. «A chaque fois que nous saisissons le service d'hygiène de la commune de Bologhine pour dépêtrer le lit des eaux pluviales qui date de l'époque coloniale, devenu avec le temps un canal chargé de gadoue, d'ordures, de débris et de gravats, nos griefs restent sans réponse, sinon butent contre l'apathie des services concernés», tempêtent des riverains exposés à un cadre de vie insalubre, à cause de ce sempiternel point noir , car renchérissent-ils, «le curage de ce réseau d'assainissement se faisait régulièrement par Asrout, mais depuis que les réclamations passent par la mairie qui sert de caisse d'enregistrement, l'opération n'est pas prête d'être réalisée». Avec les grandes chaleurs qui arrivent et les MTH (maladies à transmission hydrique) qui guettent les habitants alentour, l'ouvrage en question, rappellent les pétitionnaires, est obstrué par les déblais et débris de toutes sortes et l'intervention des services d'hygiène de la commune est plus qu' urgente. Attribués depuis 2012, Les «100 locaux du président» toujours pas exploités à Hydra Des bénéficiaires de locaux commerciaux à Hydra attendent depuis 2012 l'attribution effective de ces locaux. «Nous sommes détenteurs d'une décision d'attribution depuis 2012. Cependant les locaux qui se trouvent à Shaoula sont dans un état piteux, car ils ont été vandalisés et saccagés», confie un bénéficiaire. Signalons que ces locaux commerciaux ont été réalisés dans le cadre du projet des 100 locaux du président de la République. 19 d'entres eux se trouvent à Hydra et 54 à Saoula, «il n'y a ni installation électrique, ni eau, ni raccordement au réseau d'assainissement. Les dégradations ont atteint même les murs, le parterre et la boiserie. Nous avons demandé avant de prendre possession de ces locaux que des réparations soient engagées, mais aucune institution n'a pris la peine de nous répondre», déplorent-ils. Les bénéficiaires sont ainsi ballottés entre l'APC d'Hydra et la wilaya déléguée de Bir Mourad Raïs. «Entre-temps, nous sommes acculés par les impôts, qui nous réclament des sommes d'argent colossales, alors que nous n'avons même pas lancé notre activité. Les banques et l'Ansej, nous réclament également de rembourser les crédits qu'elles nous ont octroyés», assurent-ils.