Si l'assemblée générale extraordinaire pour l'élection du nouveau président du POC Chlef a pu se tenir dernièrement, celle relative au choix du comité directeur s'est terminée, à deux reprises, en queue de poisson. Elle a connu, le 11 octobre, son premier report pour cause de quorum non atteint et fut renvoyée à une semaine plus tard, alors qu'elle devait se tenir le lendemain, quel que soit le nombre des présents, comme le prévoit la réglementation. Signalons que ce rendez-vous raté s'est tenu en présence du directeur de la jeunesse et des sports et celui de la réglementation et des affaires générales (DRAG) de la Wilaya. Mercredi dernier, l'assemblée générale était normalement conviée à élire les membres du comité directeur, d'autant que des invitations avaient été envoyées dans ce sens aux participants par le nouveau président du club. La majorité des membres de l'AG a répondu favorablement à l'appel des organisateurs, et l'on attendait un déroulement normal des travaux afin de doter l'association d'un organe indispensable à sa gestion. Or, à la surprise générale, la rencontre a été ajournée au motif qu'elle n'avait pas reçu l'autorisation des services de la wilaya, alors qu'elle devait se dérouler d'une manière automatique à la date prévue. Des membres de l'AG soupçonnent certaines parties étrangères à l'association de « tout faire pour capoter l'AGE en question pour des raisons obscures ». En conséquence, ils sollicitent l'intervention du ministre de la jeunesse et des Sports et du wali de Chlef pour débloquer cette situation et permettre à l'assemblée d'élire ses représentants au niveau de la direction du club. Par ailleurs, l'on apprend que le DTS du POC jusqu'à l'année dernière et ancien international, en l'occurrence Bouhalla Salim, vient d'être muté par la DJS au… service des sports de la protection civile ! Etant cadre diplômé du secteur, l'intéressé exerçait en tant que premier responsable du conseil communal des sports de Chlef. Il aurait refusé, selon nos sources, d'empiéter sur les prérogatives de l'association féminine de volley-ball El Ghalia et d'assurer sa gestion financière, estimant que celle-ci a son propre comité directeur élu légalement par son assemblée générale. En contrepartie de cette position courageuse et conforme de surcroît aux textes régissant les associations sportives, il s'est retrouvé, nous dit-on, chez les pompiers pour leur apprendre, semble-t-il, le volley-ball. Sans commentaires.